. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. §a de représenter le Père dunemanière digne de lui, et comme les artistes étaient incapablesde rendre sa toute-puissance par le simple jeu de la phy-sionomie et par son attitude, ils cherchèrent dans la sociétéle type qui à leurs yeux était lexpression la plus haute dela puissance. Les Italiens habillèrent Dieu en pape, lesAllemands en empereur, les Français en roi. Mais ces typesne furent pas exclusivement confinés dans leur pays dori-gine. Au xvic siècle, dans les Åuvres françaises, Dieu lePè
. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. §a de représenter le Père dunemanière digne de lui, et comme les artistes étaient incapablesde rendre sa toute-puissance par le simple jeu de la phy-sionomie et par son attitude, ils cherchèrent dans la sociétéle type qui à leurs yeux était lexpression la plus haute dela puissance. Les Italiens habillèrent Dieu en pape, lesAllemands en empereur, les Français en roi. Mais ces typesne furent pas exclusivement confinés dans leur pays dori-gine. Au xvic siècle, dans les Åuvres françaises, Dieu lePère est souvent représenté en pape. En même temps, lesartistes italiens de la Renaissance, dépouillant le Père desa tiare et de sa chape, en firent un vieillard dont levisage respire la sérénité et la puissance. De plus, on lin-troduisit dans toutes les scènes de lAncien et du NouveauTestament où le moyen âge sétait contenté dindiquer saprésence par la main symbolique. Dautre part, cest à partir du xvi° siècle, mais surtout aux xvne et xviii siècles â 521 - DIEU. quon se contenta pour rappeler Dieu dinscrire le nom deJéhovah en lettres hébraïques dans un triangle placé lui-même au centre duncercle rayonnant quireprésente lEternité(fig. 4). Jésus, ou le Fils,fondateur de la re-ligion chrétienne,est pendant le moyenâge la personne di-vine a laquelle ontété rendus le plusdhonneurs. Ses ima-ges sont innombra-bles. Nous navonspas à nous occuperici de Jésus dans lesmanifestations de sa vie dhomme (V. Christ et Jésus), maisseulement de Jésus-Dieu, en tant quil résume en lui laDivinité tout entière. Nous ne parlerons donc ni de lhis-toire des portraits du Christ, ni de ses représentationssymboliques en Bon Pasteur, en Orphée ou encore sous lafigure dun Agneau, ni des symboles qui font allusion à son nom, comme le poisson, à sa passion, co
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