Le Jardin des plantes : description . duvanneau, paur savoir ce que cegibier vaut, disait notre gentilhomme. Et le pluvier-gnignard? leplus délicat des pluviers dorés et non dorés. 1! est la fortune de LE JARDIN DES PLAftTES. la ville de Chartres; il protège de son aile légère celte vaste ca-thédrale qui se rebâtit peu à peu. Vous avez aussi la race des che-valiers, chacun portant la couleur de sa maîtresse, le chevalierbrun , le chevalier aux pieds rouges, le chevalier aux pieds vertset la maubége, et le combattant, et lavocat, et le petit courlis, etle barbe-rouge, à queue rayée, à (lueue ro


Le Jardin des plantes : description . duvanneau, paur savoir ce que cegibier vaut, disait notre gentilhomme. Et le pluvier-gnignard? leplus délicat des pluviers dorés et non dorés. 1! est la fortune de LE JARDIN DES PLAftTES. la ville de Chartres; il protège de son aile légère celte vaste ca-thédrale qui se rebâtit peu à peu. Vous avez aussi la race des che-valiers, chacun portant la couleur de sa maîtresse, le chevalierbrun , le chevalier aux pieds rouges, le chevalier aux pieds vertset la maubége, et le combattant, et lavocat, et le petit courlis, etle barbe-rouge, à queue rayée, à (lueue rouge, à queue noire, habi- toutdun coup notre cliasseur sagrandit encore. Quoi donc, monmaître, vous nêtes pas content de tant de carnage? vous voulezencore nous faire égorger ce beau cygne décrit par Bulfon. « Hplaît à tous les yeux ; il décore, il embellit tous les lieux quil fré-quciite; on laime, on lapplaudit, on ladmire; nulle espèce nele mérite mieux. .. ? voilà pourquoi vous voulez quon le tue,. Loiics (!es iininiaux féroces. lants de la \;\w et du limon , hdles bigarrés des marécages, becsnoirs, pieds plombés ; autrefois la barge-rousse était /es ilcdifces desFrançiijs, dit le vieux Relon ; maintenant cest la bécassine et ladouble-bécassine qui sont à celte heure les (Iclica; des Françata.«Monsieur, monsieur, ajoutait le vieux chevalier, noublions pas,sil vous plaît, noublions jiasla poule deau qui demande beaucoupdadresse , la mouriie (pii sent ]v. marais, qui nest bonne à rien ,mais ipii est ainusanic a tuer (Danton neût pas mieux dit); le , qui ne vaut pas, à beaucoup près, le de genêt. » luis ce beau |)aimipède chanté aussi par Virgile? ai-je répondu ;uivieux genlilhomme. .\ ce blasphème cruel , la plume me tombedes mains; puissent tous les fusils en faire autant! Cest ainsi que, grAce à ce beau jardin tout remidi de sa pas-sion favouite, le vieux chasseur prenait sa peine en patience. Knpnsence de c


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