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Cologne . cinq nefs un vaisseau à trois nefs, comme dans les cathédralesfrançaises qui lui servaient de modèle Mais au milieu du xiv siècle, un 1 -SiffS^ |L^ MB KSnl 1 y^P AHr^^B^ f Y Tfl ! 1 if v v M ~**m MM- IfJKLv -—5 ? mW! ^5I~ M/111 i 1 /-y /J «, $ ? ¥ 4T > m > ^K9 Contreforts et arcs-boutants du chœur de la cathédrale. des maîtres de lœuvre conçoit le plan de prolonger systématiquement,par delà le transept, les cinq nefs du chœur jusquaux deux puissantestours de la façade. Ce plan qui est dun logicien plus que dun artiste estattribué avec vraisemblance à Maître Mil du célèbre archi- tecte Heinrich Parler de Gmùnd. - travaux avancent avec autant dincohérence que de est en vain quon fonde la Confrérie de Saint Picrrt et multiplie les indulgences pour stimuler le zèle des donateurs : il [uoi re dachever le grand œuvre. Tour à tour on sattaque LA CATHEDRALE DE COLOGNE avec une impatience fébrile au transept et à la façade; on jette les fonda-. HTm si Façade de la cathédrale achevée en 1880. tions de la tour nord ; puis vers 1400 tous les efforts se concentrent sur latour sud, où en 1437 on pouvait suspendre les cloches. Finalement les COLOGNE travaux sarrêtent. Pendant quatre siècles, la grue gigantesque quon avait laissée juchée sur le tron-çon de la tour sud, dominantde sa maigre silhouette penchéele panorama de Cologne, tenditdésespérément. — tel un échas-sier fabuleux, -- son grand couversleciel. Entrelechœuretcettetour tronquée bâillait un videcm irme. De vieilles églises para-sites : Sainte-Marie ad Gradus,Léglise zum Pesch in pasculoet léglise Saint-Jean sados-saient à la cathédrale abandon-née au milieu des herbes etdes broussailles. La Révolutionfrançaise en fit un magasin àfourrages. La renaissance de la Cathé-drale au \ix siècle est due auxefforts et à la propagande deséi rivains romantiques allemandsqui voient dans le I )ôme inachevéet avili. « image de la patriegémissan


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