Le Monde moderne . lus haut inté-rêt, menhirs, dolmens, allées couverteset le reste. Rien nest plus vraisemblable perte de vue sur un horizon immense ettout verdoyant. La verdure en cettepartie de la Bretagne est caractéristique :il semble que les champs, vallées et col-lines ne fassent qu une forêt. Cet aspectparticulier provient du grand nombrede haies vives dont les domaines trèsdivisés sont entourés, et plus encore dugrand nombre de pommiers dont leschamps sont plantés. La Bretagne dis-pute à la Normandie la royauté du cidre. Nous avons repris nos places dans nosdeux breaks; les postiers d
Le Monde moderne . lus haut inté-rêt, menhirs, dolmens, allées couverteset le reste. Rien nest plus vraisemblable perte de vue sur un horizon immense ettout verdoyant. La verdure en cettepartie de la Bretagne est caractéristique :il semble que les champs, vallées et col-lines ne fassent qu une forêt. Cet aspectparticulier provient du grand nombrede haies vives dont les domaines trèsdivisés sont entourés, et plus encore dugrand nombre de pommiers dont leschamps sont plantés. La Bretagne dis-pute à la Normandie la royauté du cidre. Nous avons repris nos places dans nosdeux breaks; les postiers du Léon des-cendent les rampes au grand trot et lesremontent au galop. Des voix sélèvent ; un grand bruit sefait entendre. Seraient-ce les guerriersassoupis des sires de Tournemine, trou- EXCURSION DANS LES COT ES-D I-N(l HI) blés dans leur sommeil cinq fois sécu-laire, qui se réveilleraient pour sopposer•par la force à notre visite indiscrète, ou1,1 voix des châtelaines montant vers nous. |)nur nous faire un accueil courtois dif^iie(le la vieille Hrc(af;Me ? de no\is imucIlopinion hardie t|ue ces voix apparlien-draienl pluhil à la laniille des palmi-pèdes (pii sau\èrenl autrefois le Capi-tole. Quelque téméraire que nous parûtlopinion, nous fûmes bientôt convaincus que notre ami avait raison : ces roixden bas étaient bien celles dun trou-peau doies qui, arrachées aux douceursdu pâturafje, venaient de se précipiterdans les eaux dunéliiuf, sur lequel deuxchênes loullus répan-daient leur ombre pro-tectrice. Tirés de nosperplexités, nousnavions plus quàgravir le tertre desvieux fossés. Nous voici sous lesffrands oinbraj;es dela lIunaussésdcssiiu au(i)nr d elles(lcii\ ciriiinvallalions,aii|ciui(l liui plantéesd arlucs. Les douvesMint à sec et Idn peutà liiisir examiner le|iK(l de la ,i |)orte
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