. Dictionnaire de physiologie. Physiology. FiG. 14. â (D'après A. Binet et Colrtier) Fig. 15. â (D'après A. Binet et Courtier) Pouls radial sthénique. Pouls radial asthénique. l'accélération du cÅur et de la respiration. Ce qui est tout à fait caractéristique, c'est l'abaissement et l'accentuation du dicrotisme. Le second groupe d'exercices muscu- laires comprend des exercices locaux (pression au dynamomètre, efTorts de position, faradisalion, etc.), qui durent peu de temps et amènent à leur suite une fatigue pro- fonde. Le cÅur, la respiration sont accélérés, mais beaucoup moins q


. Dictionnaire de physiologie. Physiology. FiG. 14. â (D'après A. Binet et Colrtier) Fig. 15. â (D'après A. Binet et Courtier) Pouls radial sthénique. Pouls radial asthénique. l'accélération du cÅur et de la respiration. Ce qui est tout à fait caractéristique, c'est l'abaissement et l'accentuation du dicrotisme. Le second groupe d'exercices muscu- laires comprend des exercices locaux (pression au dynamomètre, efTorts de position, faradisalion, etc.), qui durent peu de temps et amènent à leur suite une fatigue pro- fonde. Le cÅur, la respiration sont accélérés, mais beaucoup moins que dans les exer- cices de la première catégorie; ils amènent avec grande rapidité l'asthénie du pouls capillaire; chez quelques-uns une pression de 30 kilogrammes maintenue au dynamo- graphe pendant 10 à 20 secondes suffit à modifier la pulsation et à en amollir le dicro- tisme, ce qui est un signe de fatigue. Chez certains individus, le tracé capillaire est un réactif extrêmement délicat permettant de déceler la moindre trace de fatigue; il y a élévation du dicrotisme avec atténuation, ce qui constitue l'asthénie de la pulsation. La fatigue produit une diminution du tonus vasculaire qui se traduit par un amollis- sement du dicrotisme. La première manifestation de la fatigue serait donc circulatoire (Voir fig. 14 et lii^. L'accélération cardiaque accompagne constamment le travail musculaire. Chauveao et Kalkmann, Athanasu; et Carvallo ont montré qu'il n'y a pas de rapports de cause à eifet entre les variations de la pression sanguine qui accompagnent le travail muscu- laire et le phénomène de l'accélération cardiaque; ce dernier phénomène précède tou- jours le premier. La pression cardiaque baisse si l'accélération cardiaque ne suffit pas à compenser la vaso-dilatation périphérique; au contraire elle augmente ou se maintient lorsque le jeu du cÅur s'acc


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