Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . Fig. 51. — Grands mouvements. — Variété remarquaWc par retondue dn uionvenieni. — Lamalade passe successivement par les trois positions figurées ci-contre. 86 DE LA GRANDE ATTAQUE HYSTÉRIQUE. Dautres fois, le mouvement est plus local, il est exécuté par unseul membre. Le pied droit, par exemple, vient frapper le genougauche (fig. 49) ; ou bien la malade réunit les deux bras en avantpour les lancer de côté avec violence. se soulève, tout le corps reposant sur les pieds et la têteseulement, puis elle se laisse retomber sur le
Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . Fig. 51. — Grands mouvements. — Variété remarquaWc par retondue dn uionvenieni. — Lamalade passe successivement par les trois positions figurées ci-contre. 86 DE LA GRANDE ATTAQUE HYSTÉRIQUE. Dautres fois, le mouvement est plus local, il est exécuté par unseul membre. Le pied droit, par exemple, vient frapper le genougauche (fig. 49) ; ou bien la malade réunit les deux bras en avantpour les lancer de côté avec violence. se soulève, tout le corps reposant sur les pieds et la têteseulement, puis elle se laisse retomber sur le lit. Elle rebonditainsi quinze à vingt fois de suite (fig. 50). exécute encore un grand mouvement qui a beaucoupplus dampleur (fig. 51): elle lance les jambes en lair et, passant parles trois positions figurées ci-dessus, elle retombe sur son lit, quifait office de tremplin, et ce grand mouvement recommence jus-quà dix et quinze fois de suite. Cri.— Cette phase est souvent marquée au début par un cri dun. Fiff. 52. —Cri. caractère tout spécial. Il est perçant, semblable à un sifflet de loco-motive, prolongé et parfois modulé. Il se répète plusieurs fois desuite, le plus souvent trois fois. La malade senfonce dans son lit ou se ramasse sur elle-mêmepour pousser ce cri (fig. 52). Use produit avant les grands mouvements réguliers, entre deuxgrands mouvements ou après. Il est distinct de celui qui sobserve à la même période, au mi-lieu des mouvements désordonnés. B. — Les grands mouvements, en effet, nont pas toujours larégularité que je viens de décrire. Ils consistent parfois en une PÉRIODE DES CONTORSIONS ET DES GRANDS MOUVEMENTS. 87 sorte de lutte. La malade se tourne dans tous les sens, elle essayede se débarrasser des liens qui la retiennent (fig. 53). C. — Survient quelquefois une sorte de rage. La malade entre en
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