. Curiosités médico-artistiques . ^/l^M Lucas de Leyde, Le chirurgien. gagné sous le rapport des soins tlentaires. La province, la campagnelont chassé à leur tour, ce charlatan grand tombeur de molaires. Les règlements et les lois font mis en fuite, moins encore cepen-dant que les progrès de lart dentaire, lantisepsie et surtout lanes- LE DENTISTE 25 thésie locale. Cest le médecin de campagne, cest le dentiste diplômédes villes qui ont hérité de la clientèle du charlatan ambulant. Ausurplus, aujourdhui, le g-ros public ne se laisse plus amorcer par les-boniments tapageurs et la réclame criarde


. Curiosités médico-artistiques . ^/l^M Lucas de Leyde, Le chirurgien. gagné sous le rapport des soins tlentaires. La province, la campagnelont chassé à leur tour, ce charlatan grand tombeur de molaires. Les règlements et les lois font mis en fuite, moins encore cepen-dant que les progrès de lart dentaire, lantisepsie et surtout lanes- LE DENTISTE 25 thésie locale. Cest le médecin de campagne, cest le dentiste diplômédes villes qui ont hérité de la clientèle du charlatan ambulant. Ausurplus, aujourdhui, le g-ros public ne se laisse plus amorcer par les-boniments tapageurs et la réclame criarde de ces commerçants sin-guliers qui promenaient de pays en pays leur esbrouffant équipage :. PiETRO LoNGin. — Le denlisle. Mengin et ses crayons, le pédicure et son anticor, le dentiste opérantcoram jjoputo out vu se terminer leurs règnes glorieux et réclame intensive a changé de manière, parce quelle sy est vueforcée. Elle sappuie sur la grande presse, ce puissant levier dopinionqui lancera nimporte quoi, pourvu quon y mette le Chirurgien, de Lucas de Leyde, appartient à la même famille. 2b CURIOSITES MEDICOARTISTIQUES Que ce soit en France, en Flandre ou en Hollande, le dentiste du sei-zième siècle est toujours le môme opérateur charlatanesque, affublédun costume éclatant, mais dun savoir restreint. Celui-ci sembletorturer à plaisir son patient ; il ne Fa même pas fait asseoir; à peinelui fait-il entrouvrir la bouche pour y enfoncer sa clef; celle-ci nestpas encore la clef de Garengeot, qui ne devait être inventée quunsiècle plus tard; cest une sorte de levier au moyen duquel lopérateurexerçait une pression sur la dent condamné


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