. Le Jardin des plantes : description. ie je vais loger. demanda le roi en fris-sonnant. — Non, grâce à Dieu! répondit le vieux sénéchal, (|ui le condui-sait la tête nue. Lappartement de Votre ^lajesté est dans ce rez-de-chaussée, oii le roi Jean a couché deux nuits avant la bataille dePoitiers. — Ilum!... ce nest pas de bon augure, murmura le roi. Maisquavez-vous contre cette tour, mon vieil ami: Pourquoi remerciez-vous le ciel que je ny sois pas logé? — ÎMon gracieux souverain, repartit le sénéchal, je nai pas de malà dire du donjon. Seulement les senliuclles y voient des lumières, yentenden


. Le Jardin des plantes : description. ie je vais loger. demanda le roi en fris-sonnant. — Non, grâce à Dieu! répondit le vieux sénéchal, (|ui le condui-sait la tête nue. Lappartement de Votre ^lajesté est dans ce rez-de-chaussée, oii le roi Jean a couché deux nuits avant la bataille dePoitiers. — Ilum!... ce nest pas de bon augure, murmura le roi. Maisquavez-vous contre cette tour, mon vieil ami: Pourquoi remerciez-vous le ciel que je ny sois pas logé? — ÎMon gracieux souverain, repartit le sénéchal, je nai pas de malà dire du donjon. Seulement les senliuclles y voient des lumières, yentendent des bruits étranges pendant la nuit; et ce nest pas sanscause, car cétait jadis une prison dEtat, et il sy est passé bien deschoses. Louis \1 ne fit plus de (|ueslions; personne nétait plus disposé que lui à respecter les secrets dune prison. .\ la jiorte du corps de logis i|ui lui était réservé, et qui, moins ancien que le doujiui, avait pourtant un aspect encore plus sinistre, veillait un peloton 214,. Le roi, qui s attendait à celte visite, se leva, fit deux pas vers le duc,et demeura immobile. darchers écossais, que Charles avait bien voulu laisser entrer malgréson refus ofticiel. Lord Crawford les commandait. — Cest toi, mon féal, lui dit le roi , quas-tu donc aujourdhui:Les seigneurs bourguignons sont-ils assez inhos|iitaliers pour oublierun des i)lus braves et des plus nobles gentilshommes (|ui aient jamaismis le pied à la cour?... Je ne tai pas vu au banquet. — Sire, jai refusé dy assister. Je ne suis plus le même : il y a euun temps oii jaurais tenu tète aux plus solides en bu-vant le jus de leurs treilles; mais quatre pintes sulhseiit pour ma-batlre, et, dans lintérêt du service, je dois donner lexemple à mesbraves. — Tu es toujours prudent, dit Louis XI; mais ta peine doit dimi-nuer en raison du nombre de tes hommes, et un jour de fête nexigepas autant dabnégation quun jour de combat. — Si jai peu dh


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