. Les Français peints par eux-mêmes . s sont à ladVit des moindres diffé rosier est remarquable par son b:)is, celui-ci parses nip;uillons, cet autre est précieux par labsence detelle beauté, celui-ci tire tout son prix de ce quil napas dodeur; celui-là vaudrait bien moins sil ne sentaitpas légèrement la punaise. Plus un sujrl sérarte de la rose ordinaire, de la rnscque tout le monde peut avoir, plus il acquiert de valeurpour les amateurs passionnés. Heureux celui i]n\ posséderait un rosier qui serait unevigne, et qui boirait le vin de ses roses ! Nous avons vuun rosier dont le posses
. Les Français peints par eux-mêmes . s sont à ladVit des moindres diffé rosier est remarquable par son b:)is, celui-ci parses nip;uillons, cet autre est précieux par labsence detelle beauté, celui-ci tire tout son prix de ce quil napas dodeur; celui-là vaudrait bien moins sil ne sentaitpas légèrement la punaise. Plus un sujrl sérarte de la rose ordinaire, de la rnscque tout le monde peut avoir, plus il acquiert de valeurpour les amateurs passionnés. Heureux celui i]n\ posséderait un rosier qui serait unevigne, et qui boirait le vin de ses roses ! Nous avons vuun rosier dont le possesseur explii|ue que, depuis cinqaihi quil la oiireNi; de semence, il na jamais fortuné ! plus fortuné encore si son rosier pou-vait, lannée prochaine, navoir plus de feuilles I Un horlicilteur distingué était le curé de Palaiseau,petit village du déparlenicnt de Seine-et-Oise, là où mon ami Viclor lîoliain avait un rosier de haute futaie grandcomme un prunier, un rosier qui est mort dans lhiverde Le curé de Palaiseau a vécu jusquà lâge de qnatrc-vingt-deux ans, au commencement du printemps , au 38 LHORTICULTEUR. moment où il allait pour la soixantième fois voir lleurirune précieuse collection quil sétait occupe toute sa viedenrichir. Il y a qucU|ues années, ce respectable prêtre céda àun mouvement de curiosité et alla voir une coUcctionappartenant à un Anglais. Cette collection était une vraie rose mystérieuse {rosamystica), comme disent les Litanies. Le jardin de lAn-glais est un harem environné de hautes murailles, danslequel personne nétait jamais admis, sous quelcjuc pré ce fût. 11 était frénétiquement jaloux de sesroses. Cétait pour lui seul que ses fleurs devaient étalerleurs riches couleurs, depuis le pourpre jusquau rose leplus pdle, depuis le violet sombre jusquau thé jaune,jusquau blanc; cétait pour lui seul quelles devaientexhaler et confondre leurs suaves odeurs. Un écrivainallemand a dit
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