. Les Français peints par eux-mêmes . àchasser une boule sur le territoire de sa commime;nous mentionnerons seulement celle dont la dominationromaine a laissé tomber quelques notions sur le sol. quisest mêlée aux pratiques superstitieuses du moyen âge,et a subi linfluence religieuse si puissante en est curieux de rapprocher les coutumes qui y sontusitéis avec celles de nos provinces méridionales. Dabord, par une version contraire que la différencede climats explique, les Bretons luttent habillés. Unechemise de forte toile qui senserre dans une culotteétroitement collante au corps,


. Les Français peints par eux-mêmes . àchasser une boule sur le territoire de sa commime;nous mentionnerons seulement celle dont la dominationromaine a laissé tomber quelques notions sur le sol. quisest mêlée aux pratiques superstitieuses du moyen âge,et a subi linfluence religieuse si puissante en est curieux de rapprocher les coutumes qui y sontusitéis avec celles de nos provinces méridionales. Dabord, par une version contraire que la différencede climats explique, les Bretons luttent habillés. Unechemise de forte toile qui senserre dans une culotteétroitement collante au corps, les cheveux relevés, con-tournés en chignon et liés par une torsade de paille,des guêtres de herlinge - : voilà le costume. On com-prend que la lutte y perd beaucoup de son intérêt; noussommes bien loin de lathlète : le jeu des muscles, lesposes académiques de deux corps entrelacés, les rapportsde tradiiion, tout cela ne peut plus exister. On ne voitque deux paysans qui se gourment et se roulent dans lapoussiè Le lutteur breton est par-dessus tout superstitieux: silse signe à plusieurs re|)rises avant le combat, cestmoins pour demander ainsi laide de Dieu et de la sainteViorgi> que pour se préserver dos sortilèges et du lou-:nu. Le louzou, sache?.-le bien, donne une vigueur surhumaine ;\ qui le possède : ce sont quelques plantes àcueillir par la nuit, le jour du sabbat, avec des formulesmystérieuses. Les âmes religieuses sen gardent commedun maléfice, parce que cest un pacte tacite avec legénie du mal ; mais dautres moins timorées lemploient en se promettant de se racheter par quelques noëls aupied des calvaires. Cest à celte terrible puissance, vousdira-t-on, que Pierre de Moncontour, lutteur des envi-rons de Bennes, dont le nom est resté pur de toute dé-faite, a dû tous SCS triomphes. Le Breton entre en lice,mais, au préalable, il fait couler leau favorable des fon-taines dans ses manches, le long de ses bras et sur sa Fote patron


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