. Les musées d'Europe. La sculpture au Louvre; . hommes semblentdéformées par léléphantiasis. Ainsi,Nachti, fonctionnaire du premier em-pire thébain, statue en bois peinte àTocre rouge. Ainsi, ces trois vénéra-bles personnages en pierre calcaire,deux hommes Aiunn, (lieu de Ththcs, sons les Iraiis deSeli Ici- (XIX • dynastie. Tlu-bes). qui semblent enmarche depuistoujours, unefemme qui lesaccompagne ti-midement. Les deux hommes sont un mêmepersonnage, prélre de haut rang, le parentroyal» Sepa. La femme, une parente royale»nommée Xesa (?) est peul-élre Tépouse deSepa. Tous Irois, de style archaï
. Les musées d'Europe. La sculpture au Louvre; . hommes semblentdéformées par léléphantiasis. Ainsi,Nachti, fonctionnaire du premier em-pire thébain, statue en bois peinte àTocre rouge. Ainsi, ces trois vénéra-bles personnages en pierre calcaire,deux hommes Aiunn, (lieu de Ththcs, sons les Iraiis deSeli Ici- (XIX • dynastie. Tlu-bes). qui semblent enmarche depuistoujours, unefemme qui lesaccompagne ti-midement. Les deux hommes sont un mêmepersonnage, prélre de haut rang, le parentroyal» Sepa. La femme, une parente royale»nommée Xesa (?) est peul-élre Tépouse deSepa. Tous Irois, de style archaïque, sontextraordinaires de forme simplifiée et de profil, en vous plaçant à la petiteporte du fond de la salle de la Mastaba, oùils se trouvent: vous êtes en présence de lavie même. Dans cette même salle, où a étéréédifié le beau t()nd)eau orné de dessins siprécis dhommes et danimaux, est la stèle duroi Serpent, avec le dieu-épervier, i)r()venantde la sculpture dun roi de ri\gyi)te primitive,. Slalite dIioinnu sansdésùjjuilioii. — 7 — (Abydos, période thinite, environ 5000 ans avant ) Et aussi,le Sphinx colossal, usurpé postérieurement par le roi pasteurApopi, puis par deux autres. Ce sont les relais de limmortalité. La Grèce aura le Centaure, lEgypte a le Sphinx, Fanimal com-posé, à corps de lion, à tête Centaure galope, joyeux et Sphinx reste immobile, gardant sessecrets et prisonnier de ses pèse sur la terre dun poids for-midable, ses énormes pattes crispéessur son assise de pierre. Son visagea la gravité ironique et la tristesseirrémédiable qui conviennent à un telgardien du mystère des siècles, sesyeux sont vides de regards, sa boucheamère et hermétiquement close. La-nimal redoutable, venu des sablesbrûlants de lEgypte, prend une alluregrandiose de bête prisonnière sousles lambris du Louvre. Dans tout lart égyptien, il y a cetteexpression de limmobilité,
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