La Lecture . rs journées de mules de ces stations,mais nen trouvepas moins, grâce àelles, des facilitésde transport peuordinaires. On serend facilementcompte de Fintérètque ces mines peu-vent avoir au che-min de fer, quandon sait quavant sacréation, Caracoles,alors en pleine pro-duction du mineraidargent, n e m -ployait pus moins(le quinze centscharrettes pourtransporter ses mi-nerais jusquà An-lolaa-asta. Cétait le beautemps de Caracoles,(est en 1870 cpiun?José DiazGana, as-socié avec le baronfie Rivière, un nomdont la renomméearariit<t est restéecri France, décou-vrirent .ivec leurs rntra


La Lecture . rs journées de mules de ces stations,mais nen trouvepas moins, grâce àelles, des facilitésde transport peuordinaires. On serend facilementcompte de Fintérètque ces mines peu-vent avoir au che-min de fer, quandon sait quavant sacréation, Caracoles,alors en pleine pro-duction du mineraidargent, n e m -ployait pus moins(le quinze centscharrettes pourtransporter ses mi-nerais jusquà An-lolaa-asta. Cétait le beautemps de Caracoles,(est en 1870 cpiun?José DiazGana, as-socié avec le baronfie Rivière, un nomdont la renomméearariit<t est restéecri France, décou-vrirent .ivec leurs rntradorca la h-gendairc .Montagne dWrgent,Liràce aux données de la tradition laissée par limlifii (..nMliiin JeIl ville de Cobija. Caracoles eut, de 1870 à I8S.», sa période de graud< liè\ it. Onen retira des millions. VA puis la veine sest éj)uisée. Le minerai«le la Montagne (lAri^ent sest lait rare. La station de Sierra(idivla ne rei-oit j)his (pie des bribes de lancienne I y|M tic ra<li\M 11 12 LA LECTURE ILLUSTREE A partir de Sierra Gorda le désert se limite. Dans le lointainon commence à percevoir les hautes montagnes de la Cordillè paraissent donner toute la gamme des couleurs, ces mon-tagnes. Là cest le vert qui domine, ici cest le rouge, autre partdu jaune. Travail immense du peintre gigantesque qui est lanature. Ce sont les sulfures et les oxydes qui se dégagent de cescoteaux chargés de différents métaux, jugés par les cateadoresinsuffisants pour valoir lexploitation. Peu à peu la voie ferrée sengage au travers de ces pentescoloriées. Le soleil qui décline derrière les hautes montagneslaisse place au vent frisquet, et comme lhomme ne perd riendans ces régions dépourvues de tout, on a la surprise de croiserdes charrettes matées comme un voilier de haute mer qui chemi-nent toutes voiles dehors. Les rouliers soulagent ainsi leurs atte-lages aràce au vent arrière qui fraîchit de plus en plus au fur e


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