Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . sses dans lepays il y a eu décroissance : lévaporation la emporté. Par suite de lin-suffisance des apports liquides, le golfe dAïboughir, qui figure encore surun grand nombre de caries à louest des bouches de lOxus, et qui avait unmètre deau en 1848, nétait plus en 1870 quun marécage complètementséparé du lac principal par un isthme de vase et de roseaux. En 1872, lors 1 D*après Herbert Wood, 912 970 000 003 mètres cubes (1 235 434 000 000 cubic yards).8 Mémoire citi. 412 NOUVELLE GÉOGRAPHIE UNIVERSELLE. de lexpédition de Khi va, les g
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . sses dans lepays il y a eu décroissance : lévaporation la emporté. Par suite de lin-suffisance des apports liquides, le golfe dAïboughir, qui figure encore surun grand nombre de caries à louest des bouches de lOxus, et qui avait unmètre deau en 1848, nétait plus en 1870 quun marécage complètementséparé du lac principal par un isthme de vase et de roseaux. En 1872, lors 1 D*après Herbert Wood, 912 970 000 003 mètres cubes (1 235 434 000 000 cubic yards).8 Mémoire citi. 412 NOUVELLE GÉOGRAPHIE UNIVERSELLE. de lexpédition de Khi va, les géographes russes constataient que le golfesalin dAïboughir avait disparu et que des arbres croissaient dans lancienlit : sil reparait parfois, ce nest plus comme golfe de lAral, mais commebassin dinondation de lOxus; il ne semplit plus que deau douce. Cest unamoindrissement du bassin de lAral que lon peut évaluer à 5500 kilo-mètres environ. Mais, en même temps que lÀïboughir, combien dautres S° 91. — INONDATION DE laMOU EN 18i8. Lspace iuondé. 1 : 5 SOO 000 60 k:l. plages basses du pourtour ont dû émerger des eaux et rétrécir ainsi la sur-face du bassin lacustre ! Une vaste étendue de sable qui borde les rives sep-tentrionales de lAral est représentée sur la carte de Gladichev et de Mouravin,datant de lannée 1740, comme recouverte par les eaux, et les explorateurscontemporains ont prouvé que le flot sest en effet retiré depuis une époquerécente. Sur les pentes des falaises de louest, les anciennes lignes durivage se voient à 45 et à 75 mètres au-dessus du niveau actuel1. Au Michenkov, Zapiski Geogr. Obclddiestva, IV, 1871. OSCILLATIONS DU NIVEAU DE LARAL. 413 commencement du siècle actuel, leau baignait la base des collines qui sontmaintenant à plus de 60 kilomètres du bord1, et les Kirghiz montrentune mosquée construite jadis sur la rive orientale du lac et qui enest éloignée maintenant de plusieurs lieues2. Le désert de sable
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