. La Lecture. s Toute une gloire, celle ci!... Cadeau d(| Ville Trois Lui! LA PIPE 247 Le doigt sur les lettres, il épela : ( -4 mon ami Bouffard, sonleux Lasalle. »Anxieux, ses regards interrogèrent lAutrichien, toujours dé- aigneux. Il montrait son trésor, cette fois, sans parler ; le tuyau voltigeaitQtre ses doigts, en parade, et la chaînette sommeillait sur lébè Le Kaiserlick se dérobait dun Français lâcha la pipe pour son sabre. Courbé sur lencolure,chargea : — Tu me dévalises et tu me lâches!... Attends!... Attends!
. La Lecture. s Toute une gloire, celle ci!... Cadeau d(| Ville Trois Lui! LA PIPE 247 Le doigt sur les lettres, il épela : ( -4 mon ami Bouffard, sonleux Lasalle. »Anxieux, ses regards interrogèrent lAutrichien, toujours dé- aigneux. Il montrait son trésor, cette fois, sans parler ; le tuyau voltigeaitQtre ses doigts, en parade, et la chaînette sommeillait sur lébè Le Kaiserlick se dérobait dun Français lâcha la pipe pour son sabre. Courbé sur lencolure,chargea : — Tu me dévalises et tu me lâches!... Attends!... Attends!...ai autre chose à toffrir!... Il arrivait sur lui, tenait promesse; lautre avait son cadeau, leibre du houzard bouté entre les épaules. LAutrichien tomba surî pommeau, ses culottes bleues en lair, fit la culbute, sétala suri route. Dun bond. Bouffard vidait létrier, était sur lui. Lhomme gisait à plat ventre; le houzard le retourna, jeta unrand cri : — Il a CASSÉ SA PIPE ! I ^^•^•^•^•^•«^•^•?•^•^•?•^•^•?•^•«^•^•«S^^^^d^CSt PERDUE (Suite) En sentendant appeler, la vieille servante leva la tête et reçutdans ses l)ras Marcelle, qui sétait lancée en courant sur la pente,pour la rencontrer plus vite. Rose resta abasourdie, les bras ballants ; elle avait lâché sonpanier et renonçait à comprendre comment Marcelle se trouvait là. — Ça ne peut pas être vous ! dit-elle enfin, pendant (|ue Mar-celle, sanglotant de toutes ses forces, se pendait à son cou, à sesbras, à ses vêtements, à tout ce quelle pouvait embrasser de sesdeux mains. — Cest moi ! Ah ! Rose ! M- Hermine est morte !Les jaml)es de lexcellente fille fléchirent sous elle ; elle s^appuya au tertre qui bordait le chemin. — Morte! répéta t-elle, les yeux effarés, les lèvres blêmes. — Oui ! Et je navais plus personne, et lon ma chassé — (Jui ? — Les héritiers. — Qui ça ? — Je ne les connais pas. Elle est morte,
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