Cologne . der Schnnrgasse% qui fut patronnéepar la reine -Marie de Médicis pen-dant son exil à Cologne, est cons-truite dans le style des églises « ba-roques » de Belgique. Au XVIIe siècle, Cologne na plusdartistes, mais elle a encore unMécène, le fameux banquier Eber-hard Jabach qui se fit construire unetrès belle maison dans la Sternen-gasse sur les dessins de larchitectefrançais Jacques Bruand et qui, danslhôtel quil possédait à Paris rueSaint-Merri, avait accumulé unecollection de chefs-dœuvre acquises1650 à la vente des tableaux du roidAngleterre, Charles I. En 1671,à la suite de grosses
Cologne . der Schnnrgasse% qui fut patronnéepar la reine -Marie de Médicis pen-dant son exil à Cologne, est cons-truite dans le style des églises « ba-roques » de Belgique. Au XVIIe siècle, Cologne na plusdartistes, mais elle a encore unMécène, le fameux banquier Eber-hard Jabach qui se fit construire unetrès belle maison dans la Sternen-gasse sur les dessins de larchitectefrançais Jacques Bruand et qui, danslhôtel quil possédait à Paris rueSaint-Merri, avait accumulé unecollection de chefs-dœuvre acquises1650 à la vente des tableaux du roidAngleterre, Charles I. En 1671,à la suite de grosses pertes dargent, il fut obligé de vendre à un prixdérisoire cette Galerie célèbre où lon pouvait admirer lAntiope duCorrège, la Mise au Tombeau du Titien, le Concert Champêtre deGiorgione. On sait que cette collection, achetée par Colbert pour leCabinet du Roi, forme le fonds du Musée du Louvre. Le célèbre Por-trait de famille que Jabach avait commandé à Lebrun et qui demeura. Vieille maison de la rue Saint-Séverin 1676) LA DECHEANCE DE COLOGNE 119 pendant longtemps dans la maison de la Sternengasse, où G<rthe putencore le voir, a été vendu en 1835 au Musée de Berlin. Malgré ces pertes irréparables, Cologne conserve quelques souvenirs dece Mécénat. Le Musée possède un fragment du retable Jabach, attribué àDurer1, dont les Musées de Francfort et de Munich se partagent les autresvolets : ce petit panneau dune facture mince et lisse représente les amis deJob insultant à son mal-heur : lun qui a les traitsde Durer bat du tambourtandis que lautre jouedu fifre. Sur le panneaudu musée Staedel deFrancfort, on voit Jobsur son fumier injuriépar sa femme qui luiverse un seau dimmon-dices sur la tête. Cestencore à la libéralité deJabach, le plus remar-quable amateur du XVIIesiècle, queléglise Saint-Pierre de Cologne doitun tableau dautel deRubens qui nest mal-heureusement pas enentier de la main dumaître. Ce Crucifiementde saint Pi
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