Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710 . eaux donnent un calcul de i 60000 toiles. Melurantcnliiite le quarré long des Tuileries, y compris les cours, 166toifes de largeur fur 420 de longueur, & la fomme de toilesproduite par ces dimendons étant de 65)720 toiles, on voit queles Tuileries ne prennent pas dans Paris la moitié de lefpace quele Sérail occupe dans Conltantinpple. Le jardin du Luxembourgjoint aux Tuileri
Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710 . eaux donnent un calcul de i 60000 toiles. Melurantcnliiite le quarré long des Tuileries, y compris les cours, 166toifes de largeur fur 420 de longueur, & la fomme de toilesproduite par ces dimendons étant de 65)720 toiles, on voit queles Tuileries ne prennent pas dans Paris la moitié de lefpace quele Sérail occupe dans Conltantinpple. Le jardin du Luxembourgjoint aux Tuileries ne fuffiroit pas à égaler cet efpace du Sérail,qui remplit celui de lancienne Byzance. Il étoit indifpenlâble daccompagner ce Mémoire dun plan quimit lobjet lous les yeux. On y trouveia avec une échelle de toilescorrigée, une autre verge déchelle (elon la pioportion qui diftingueléchelle du plan du heur de Combe5 davec une échelle plusconvenable. Cette difculfion fur létendue de Conflantinople adonné lieu à quelques conhdéiations particulières fur des meliires,,dont lanalyfe peut êtie dune utilité, qui ne fe borne pas à ce quele fujet du prcfent Mémoire paroît renfermer en kii-mê Ccccc iij 758 MÉMOIRES RÉFLEXIONS s U R LA LECTURE DES ANCIENS ACTES, ET s u R LA NÉCESSITÉ DE CONSULTER LES ORIGINAUX^ Par M. BoNAMY, AiTemtlée /^N seft convaiiicLi depuis deux cents ans, que les hidoriensfasMartin ^^ ^^^ ^ fLiffifoient pas pour nous inftruije dans la connoiffimce1765. de lhiltoire. On a voulu (avoir fi les auteurs, même contem- porains, étoieiU de firs garans des faits quils avançoiént, Se furquoi ils les appuyoient: ceft cette efpèce dincrédulité qui nousa procuié ces recueils immenfes dades en tout genre, que nousavons aujourdhui, & que nous devons aux Perard, aux Befly,aux Duchefîie, aux dAchery, aux Mabillon , aux Maitenne,aux Bakize , aux Rimer, & à plufieurs autres, tant FrançoisquÉtraucrers; de forte quavec ces fecours on
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