. Gazette des beaux-arts . osin, les Pierre Reymond, lesPierre Courteys, les Court, les Landin ; seuls les Nouailher man-quent à lappel. Parmi les objets dart les plus curieux, il faut citer enfin,avec une horloge, de forme fort compliquée mais morceau capital doGaspard Langenbucher, dAugsbourg, et quelques autres pièces dor-fèvrerie et dhorlogerie augsbourgeoises, un très célèbre onyx antique,décrit par Mariette dans son Traité des pierres gravées, reproduit parMontfaucon dans son Antiquité expliqué et connu sous le nom deVase de Mantoue. Il fut ramassé dans le palais de Gonzague de Man-t


. Gazette des beaux-arts . osin, les Pierre Reymond, lesPierre Courteys, les Court, les Landin ; seuls les Nouailher man-quent à lappel. Parmi les objets dart les plus curieux, il faut citer enfin,avec une horloge, de forme fort compliquée mais morceau capital doGaspard Langenbucher, dAugsbourg, et quelques autres pièces dor-fèvrerie et dhorlogerie augsbourgeoises, un très célèbre onyx antique,décrit par Mariette dans son Traité des pierres gravées, reproduit parMontfaucon dans son Antiquité expliqué et connu sous le nom deVase de Mantoue. Il fut ramassé dans le palais de Gonzague de Man-toue, le 18 juillet 1630, pendant le pillage de la ville par les troupesde larmée impériale. Le soldat qui le trouva le vendit pour 17 ducatsau chevalier de Sirot, son lieutenant, qui lui-même se ht un devoirde loffrir à son colonel, le duc Albert de Saxe-Lauenbourg. Les orfè-vres de Milan ayant estimé le cadeau à 20,000 ducats, le duc prisdhonorables scrupules, envoya délicatement 2,000 ducats à son K. Oh s <w o fin o LE MUSEE DE BRUNSWICK. 271 officier et garda le précieux morceau jusquà sa mort. Sa veuve lelégua en 1666 à sa sœur aînée, qui par son mariage était devenueduchesse deBrunswick; le fils de celle-ci,Ferdinand-Albert, enhéritaà son tour et le fit entrer en 1767 dans les-collections du Muséeducal fondé depuis quelques années. En 1806, après Iéna, Denon,chargé de faire un choix dans les trésors artistiques de lAllemagne,ne manqua pas de lenvoyer à Paris, en même temps que les majoli-ques, les objets dart et les tableaux les plus précieux de la doit lui rendre cette justice quil ne laissa jamais que les mor-ceaux sans valeur. Les Allemands se souviennent toujours du malquon leur a fait même quand les effets en sont depuis longtemps effa-cés : les conservateurs de leurs musées ne perdent aucune occasion derappeler ces déprédations officielles, et il nest pas de pièce darchivesquils communiquent plus volontier


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