. Gazette des beaux-arts . i nousreprésente la salle où les baigneurs déposent leurs vêlements avant dentrer aubain : au point de vue de la virtuosité de lexécution et de la recherche archéologique,elle nest pas moins remarquable que ses devancières. Mais leffet est connu;cette antiquité restituée avec les procédés du réalisme na plus ni le piquant nilattrait de la nouveauté. M. Alma-Tadéma se distingue surtout cette année parle portrait, de grandeur naturelle, dune dame velue dune riche et lourde robedun satin verdatre. Le modèle se tient debout contre les vieilles boiseries dunescalier du ch
. Gazette des beaux-arts . i nousreprésente la salle où les baigneurs déposent leurs vêlements avant dentrer aubain : au point de vue de la virtuosité de lexécution et de la recherche archéologique,elle nest pas moins remarquable que ses devancières. Mais leffet est connu;cette antiquité restituée avec les procédés du réalisme na plus ni le piquant nilattrait de la nouveauté. M. Alma-Tadéma se distingue surtout cette année parle portrait, de grandeur naturelle, dune dame velue dune riche et lourde robedun satin verdatre. Le modèle se tient debout contre les vieilles boiseries dunescalier du château faiblement éclairé; la tète est vivante et dun naturel dexpressionqui dépasse ce que lartiste a produit de meilleur dans ce genre; mais, craignantsans doute dalourdir par un modelé trop solide lexpression heureusement trouvée CORRESPONDANCE DANGLETERRE. 77 de la figure, il na pas donné à la tête une valeur, un relief suffisants pour résisterau voisinage des plis épais de la robe de « THE SLUGGARD », STATUE EN BRONZE, PAU M. F. LEIGHTON, R. A. (Dessin de larliste.) Sir Millais, satisfait des lauriers que lui a valus lExposition dhiver de laGrosvenor, nest représenté à lAeadémy que par un seul portrait, celui dun homme 78 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. âgé examinant un portefeuille rempli de dessins, toile nayant rien de bien saillant,si ce nest lexécution dun de ces dessins, placé sur le chevalet. Cest encore une fois M. Orchardson, qui, sil y avait chez nous une médailledhonneur, mériterait de lemporter : non quil soit précisément le plus grand oule plus doué de nos peintres, mais parce quil en est le plus sympathique, le pluscomplet, celui qui réussit le plus souvent à frapper la note juste. Sa technique, quisest perfectionnée dans les dernières années à un degré remarquable, est cepen-dant loin dêtre parfaite; il faudrait pour cela que la touche soit moins monotone,moins maniérée, que le coloris souvent subtil
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