. Le Jardin des plantes : description. de réa-liser ta prophétie. — Personne ne songe a moi, dit le Glorieux, et je suis sur de lem-porlcr »ur vous tous. QUENTIN DURWARD. 89 ?—En effet, mon judicieux ami, repartit I^ouis XI, quand il sagitdune femme le plus fou est toujours le lueniier en faveur. Tandis que les princes et les nobles plaisantaient ainsi sur le sortdIsabelle, labliesse et la comtesse de Crèvccœur, après lavoir em-menée, cherchaient vainement à la consoler. La première lui pro-mettait que Notre-Dame regarderait de mauvais œil quiconcpie ten-terait denlever à sainte Ursule une fem


. Le Jardin des plantes : description. de réa-liser ta prophétie. — Personne ne songe a moi, dit le Glorieux, et je suis sur de lem-porlcr »ur vous tous. QUENTIN DURWARD. 89 ?—En effet, mon judicieux ami, repartit I^ouis XI, quand il sagitdune femme le plus fou est toujours le lueniier en faveur. Tandis que les princes et les nobles plaisantaient ainsi sur le sortdIsabelle, labliesse et la comtesse de Crèvccœur, après lavoir em-menée, cherchaient vainement à la consoler. La première lui pro-mettait que Notre-Dame regarderait de mauvais œil quiconcpie ten-terait denlever à sainte Ursule une femme attirée vers laulel parune véritable vocation. La comtesse de Crèvecœur employait desarguments plus mondains — Aucun vrai chevalier, disait-elle, après avoir réussi dans len-treprise proposée, ne se prévaudrait de larrèl de (.harles le Témérairepour éjiouser une femme contre son gré. Dailleurs lheureux vain-queur pouvait trouver grâce à ses yeujc, et lobéissance se concilieravec ses Le cardinal de la Balue dans la cage de fer où il resta près de douze ans. Lamour, comme le désespoir, se cramponnerait à un fétu de insinuations de la dame de Crèvecœur ouvraient une perspec-tive de salut bien vague et bien incertaine; cependant, (|uand lacomtesse Isabelle y réfléchit, ses larmes coulèrent en moins grandeabondance. CHAPITRE XXXVI. Devant Liège. Au bout de quelques jours Louis rcrut avec le sourire de la ven-geance satisfaite la nouvelle que son ancien favori le cardinal la lia-lue gémissait dans une cage de fer où il ne pouvait ni se coucher nise tenir debout, et où, soit dit en passant, il fut impitoyablement gardéplus de douze ans. Les troupes royales que le duc avait demandées ne tardèrent pasà arriver. Elles nétaient pas en force suffisante pour se mesurer aveclarmée bourguignonne; mais Louis vit avec plaisir ([uelles étaientcapables de garantir sa personne dun coup de main. Il csjiéra i|uilsera


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