. Gazette des beaux-arts . ont il sagit ; après avoir constaté lexistencedans la première période, celle qui présente le plus dincertitudes, de pièces dont ledessin a été tracé dabord en creux dans lémail, — remarque qui navait point encoreété faite; — enfin, après avoir reconnu que les décorateurs rouennais étaient de mé-diocres dessinateurs de la figure humaine, il constate, daccord en cela avecM. A. Jacquemart, le peu dimportance des marques dans la fabrique rouennaise. Il QUELQUES LIVRES NOUVEAUX SUR LA CERAMIQUE. 191 nie aussi avec lui lexistence à Rouen dune fabrique royale qui aurait ma


. Gazette des beaux-arts . ont il sagit ; après avoir constaté lexistencedans la première période, celle qui présente le plus dincertitudes, de pièces dont ledessin a été tracé dabord en creux dans lémail, — remarque qui navait point encoreété faite; — enfin, après avoir reconnu que les décorateurs rouennais étaient de mé-diocres dessinateurs de la figure humaine, il constate, daccord en cela avecM. A. Jacquemart, le peu dimportance des marques dans la fabrique rouennaise. Il QUELQUES LIVRES NOUVEAUX SUR LA CERAMIQUE. 191 nie aussi avec lui lexistence à Rouen dune fabrique royale qui aurait marqué sesproduits dune fleur de lys. Les marques quil donne, et en grand nombre, appartiennentpresque exclusivement à des ouvriers décorateurs. Ceux-ci, en effet, travaillaient parchambrées, et les plus assidus faisant la besogne de ceux qui létaient moins, la marqueétait un moyen de se reconnaître dans les comptes. Quant aux chiffres que lon rencontre souvent sous les pièces rouennaises, André. BUIRE EN CASIJUE, FAÏENCE DE ROUEN. (Collection de M. Maze-Sencier.) Pottier les explique, avec assez de raison, par cette particularité de comptabilité inté-rieure des fabriques qui ramenait toutes les pièces à une unité déterminée. Cétaitcomme un coefficient indiquant par quel chiffre il fallait multiplier le prix de la piècetype pour payer louvrier ou vendre à lacheteur. Cette organisation singulière des ateliers de décor des fabriques rouennaises donnalieu à des débats qui occupent une trop large place dans les documents publiés parAndré Pottier, pour que nous ny insistions pas quelque peu. Lors du développement de lindustrie faïencière à Rouen, au commencement duxvni siècle, des tarifs avaient été consenties entre les patrons et leurs ouvriers, pourle travail à façon, tant des pièces elles-mêmes que de leur décoration. Entre les pre- 192 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. miers et ceux dentre les derniers qui soccupaient de la fabrica


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