. Pievx desirs imites des latins . y efprits confiiez, par tes diuins proposSenflamerent dvnfeti, qui au fa leur repos,Et leur fit reçeuoir vne hep extrefme. Ainfy ta faincle voix alumant fainclementDedans mon cœurglacéyce fainà embrasement,Vnfeu délicieux rechauffe ma dedans les feux,& ne s* en plaindre pas-,Se confumer damour, fans fouffnr vn trejpas: ,Ce font les doux effets d vneflame diurne. Encor le faincl efclair de ce propos vainqueurMayant fi vtuement donne dedans le cœur:Taffe dedans mesos,& coule dans mes que les froides eauxjes efcumesjes bord


. Pievx desirs imites des latins . y efprits confiiez, par tes diuins proposSenflamerent dvnfeti, qui au fa leur repos,Et leur fit reçeuoir vne hep extrefme. Ainfy ta faincle voix alumant fainclementDedans mon cœurglacéyce fainà embrasement,Vnfeu délicieux rechauffe ma dedans les feux,& ne s* en plaindre pas-,Se confumer damour, fans fouffnr vn trejpas: ,Ce font les doux effets d vneflame diurne. Encor le faincl efclair de ce propos vainqueurMayant fi vtuement donne dedans le cœur:Taffe dedans mesos,& coule dans mes que les froides eauxjes efcumesjes bords,It les rQçhfrsgUitz,>m>miignent par dehors: le 5$6 Livre III. lenefensenmon cœur que fournaises certaines,llfe fond donc damour dedans vn ft beau feu,Comme quand vn flambeau, fe bruflant peu à peu;Tond dautant fa liqueur,quil augmente faflame»Ofoïtfait quebien-totnos âmes, & nos cœursTondant tout leur amour, & toutes leurs liqueurs:ïïousriayons plus quvn cœur, quvn amour > &quvne Mon S © v s p i r Sp 557 Mon ame sejl toute fondue, incontinent quil 4parle. QVefl-ce que ie Cens maintenant? quel AH-eft ce feu qui meichaufte le cœur?^ *?*quelle eft cette lumiercquiTeiclairecO feu,qi)i brûliez & luilez touiîours,& neftes ia-maisefteint,embrazez moyi olumière,quiluifèz toujours, & ne vousobfcurciilèz Ja-mais , efclairez moyi A la mienne volontéque vous me brulafliez , o (aindt feu/ quevous bru/lez doucement ! que vousluiiezfecretementlque vous efchauffez deiîrable-ment ! Comme la cire coule &fe fond deuant la face du Gu^-feu, ainfyfame eft embrasée deuant fàface. , *sMon ameseft liquidée & fondue auffjt-tôt que mo focAbten-aymé a parle. O la douce heure & bien-heureufe,quand vneamefonducsefcoule& fe meile parmy ce torrent de feu/ quelle*eft fubtile en ce moment, quelle eft pure Sedefchargée,qu-,elle eft na pointalors de pefanteur, ny dendormifîement,point de durté, ny de rigueur, eftant feule-ment co


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