Gazette des beaux-arts . LES GRANDES COLLECTIONS ETRANGERES*. II. M. JOHN W. WILSON oLLANDAis et Flamands, tour à tour unis et séparés,amis et ennemis, aujourdhui réconciliés et dautantplus disposés à fraterniser quils ne font plus ménageensemble, ont des traits communs et des tempéra-ments sensiblement différents. Frères par le sang, parla race, ils sont à peine cousins par lhumeur, et silsparlent la même langue littéraire, leur idiome artistique se divise endeux dialectes ayant chacun son caractère distinct et nettement marqué,« Il ny a pas plus de ressemblance entre eux, disait Constab


Gazette des beaux-arts . LES GRANDES COLLECTIONS ETRANGERES*. II. M. JOHN W. WILSON oLLANDAis et Flamands, tour à tour unis et séparés,amis et ennemis, aujourdhui réconciliés et dautantplus disposés à fraterniser quils ne font plus ménageensemble, ont des traits communs et des tempéra-ments sensiblement différents. Frères par le sang, parla race, ils sont à peine cousins par lhumeur, et silsparlent la même langue littéraire, leur idiome artistique se divise endeux dialectes ayant chacun son caractère distinct et nettement marqué,« Il ny a pas plus de ressemblance entre eux, disait Constable, quentreles Vénitiens et les Lombards. Les Hollandais cherchent le clair-obs-cur; les Flamands, un coloris brillant et gai. » Ce coloris brillant et gaiqui, daprès le célèbre paysagiste anglais, donne aux peintres flamandsleur physionomie propre, on a quelque peine à sen faire une idée enpaixourant la galerie Wilson. Comme eux on le cherche, mais on ne letrouve guère. Les Flamands ne sont pas en nombre dans cette collec-tion, et les boute-en-train de léco


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