. Bulletin de la Société entomologique de France. Entomology. 192 Uullptin de la Société Entoiiiol(i(ii(jiU' de France. Communications. Sur la structure des tubes de Malpighi chez quelques Coléoptères ténébrionides Par L. LÃGER et P. Hagenmuller. On décrit ordinairoment les tubos de Malpighi des Insectes comme formés par de grosses cellules sécrétrices à noyau ovoïde ou ramifié limitées extérieurement par une mince basale et entourées d'une membrane conjonctive riche en trachées, nerfs et fibres musculaires. La structure de l'élément sécréteur des tubes de Malpighi prése


. Bulletin de la Société entomologique de France. Entomology. 192 Uullptin de la Société Entoiiiol(i(ii(jiU' de France. Communications. Sur la structure des tubes de Malpighi chez quelques Coléoptères ténébrionides Par L. LÃGER et P. Hagenmuller. On décrit ordinairoment les tubos de Malpighi des Insectes comme formés par de grosses cellules sécrétrices à noyau ovoïde ou ramifié limitées extérieurement par une mince basale et entourées d'une membrane conjonctive riche en trachées, nerfs et fibres musculaires. La structure de l'élément sécréteur des tubes de Malpighi présente en réalité des variations très grandes et n'est pas toujours aussi sim- ple que tend à le faire croire celte définition élémentaire. Nous ne voulons ici que signaler les particularités assez remarqual)les que pré- sente cet élément dans les tubes malpighiens de certains Coléoptères, notannnent chez des Ténébrionides appartenant aux genres Scaurus, Jilaps, Asida et Olocratex. particularités que nous avons été à même d'observer depuis longtemps au cours de nos recherches sur les para- sites des Insectes. Chez les Scaunis particuhèrement [Scaurus tristis Oliv.), les tu- bes de Malpighi, au nombre de six, ont une structure qui nous a paru s'éloigner notablement du schéma classique. L'élément sécréteur n'est pas constitué en réaUté par des cellules nette- ment distinctes, mais par un syncytium dans lequel se voient épars de gros noyaux ovoïdes non ramifiés, en face des(iuels la couche proto- plasmique, plus épaisse, forme des mamelons saillants dans la lumière du tube. Tandis que, du côté externe, cette paroi sé- crétrice est limitée par une mince basale, du côté interne, c'est-à -dire du côté de la lumière du tube, la couche protoplasmique mamelonnée se montre entièrement recouverte de prolon- g


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