Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . au-fées. Les laxatifs &Z les lavemtns purgatifs réité-rés (ont toujours employés avecfuccès. On doitfaire encore vm grand ufage des délayans , quipeuvent remédier à la trop grande vifcofité descrachats. Ceâ dans la même vue quon donnesufii des pe£loraux , foit béchiques , foit inci-fifs , leau miellée , lhyiTope 5 le lierreterreilre, le blanc de baleine, le kermès mi-néral , &c. On neftime pas moins les diuréti-
Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . au-fées. Les laxatifs &Z les lavemtns purgatifs réité-rés (ont toujours employés avecfuccès. On doitfaire encore vm grand ufage des délayans , quipeuvent remédier à la trop grande vifcofité descrachats. Ceâ dans la même vue quon donnesufii des pe£loraux , foit béchiques , foit inci-fifs , leau miellée , lhyiTope 5 le lierreterreilre, le blanc de baleine, le kermès mi-néral , &c. On neftime pas moins les diuréti-ques & les apéritifs, quon peut mêler aux pre-miers : tels font launée , le nître, les favons ^ Bbij 388 Maladies iJntternes FAussg loxymel fcillitique, lefprit de corne de cerf,PiRip. ^ tant dautres qui pénétrant, comme on lecroit, les plus petits vaiffeaux, agiffent fur lesfucs groffiers qui les obftruent. Les nacotiquesfont dangereux ; mais on peut employer lescaïmans dune autre clafle, comme le camphre,la liqueur anodyne minérale , &c. Les véiica-toires enfin , & les ventoufes fcarifiécs, peuventproduire de bons DE LÀ Poitrine;iiVff/. y%^ f——>iiii> I. ii^ii V A s T H M E. CEST encore une de ces maladies qu*ottmultiplie prodigieufement ; & de dix pré-tendus aflhmatiques , à peines en trouve-t-oaquelquefois un qui foit dans ce cas. Que Ire com^mun des médecins sy trompe, je nenfuis pasfurpris. Mais que Floyer , qui a é^crit fur cettemaladie, & qui de plus étoit lui-mêmeafthma-tique 5 nait pas diftingué ces difficultés de ref*pirer ; on a de la peine à le concevoir. Linf,pedion anatomique a appris que cette indifpo-?^fition fi commune , quon nomme dyfpnœa.^ àé;^pendoit de lœdème ^ des tubercules, de la vo-mlque, ^ autres afîe£lions du poumoA ; du co^ur, dun épanchement de la poi-trine , du péricarde ou du médiaflin ^ des tu-rrueurs , non-feulement de la poitrine , maisencore du bas-ventre ; de la m
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