. Le poinct de France et les centres dentelliers au XVIIe et au XVIIIe siècles; ouvrage orné de quarante-trois illustrations . e^,à Grolay, à Gisors, à Saint-Pierre-ès-Champs, à Etrepa-gny, à Douxménil et quelques autres lieux voisins deces petites villes, bourgs et villages. Cest particulière-ment à Louvres-en-Parisis oii se manufacturent la plu-part des hautes dentelles de soie destinées pour lesccharpes des femmes. » «On fabriquait précédemment,lit-on dans VEncyclopédie méthodkiiie*^ des espèces dedentelles guipures, dont nous voyons encore quelques 1. Dictionnaire du Commerce, t. l. 2. Nou


. Le poinct de France et les centres dentelliers au XVIIe et au XVIIIe siècles; ouvrage orné de quarante-trois illustrations . e^,à Grolay, à Gisors, à Saint-Pierre-ès-Champs, à Etrepa-gny, à Douxménil et quelques autres lieux voisins deces petites villes, bourgs et villages. Cest particulière-ment à Louvres-en-Parisis oii se manufacturent la plu-part des hautes dentelles de soie destinées pour lesccharpes des femmes. » «On fabriquait précédemment,lit-on dans VEncyclopédie méthodkiiie*^ des espèces dedentelles guipures, dont nous voyons encore quelques 1. Dictionnaire du Commerce, t. l. 2. Nous reparlerons plus loin de Louvres à propos des Guyard dAr-gentan. 3. Cette fabrication de Saint-Brice se modifia dans la suite, sans êtrejamais bien importante. En avril 1700, Phélippeaux, Intendant à Paris,signale au Contrôleur Général « les demoiselles de Chars qui ont obtenuun privilège pour faire travailler en dentelles façon de Malines, à Saint-Brice. Elles nont quune petite maison où elles ont peu douvrières et fonttravailler dans les paroisses circonvoisines ». 4. Article Portrait de la baronne Margaretha Fiifrtîère (xvi* siècle)Col et parements en passements flamands. LE POINCÏ DE FRANCE 41 restes et dont on ornait les aubes des prêtres, les rochetsdes évèqiies et les jupons des femmes de qualité. » Paris fut un moment un centre rival de Venise, quandle comte de Marsan installa une certaine femme Dumontau faubourg Saint-Antoine : latelier comptait plus de200 jeunes filles travaillant à la dentelle de luxe. La a mignonnette ^ », line et légère, blonde de fil, sefaisait également aux environs de Paris, ainsi quen Lor-raine, en Auverone. à Arras. Guise. Baveux. Le Point deParis, ou point double, se faisait principalement dans lescampagnes. La « gueuse », dentelle de fil très simple, dunusage général au xvif siècle, navait pas de centrespécial. Dès le début du xvu siècle. Alençon faisait de la den-telle


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