. Bulletin de la Société nationale d'acclimatation de France. Société nationale d'acclimatation de France; Animals; Zoology, Economic; Botany, Economic. L'ABEILLE, SON ÃLEVAGE ET SES PRODUITS. 255. Fig. 19. â Nourris- seur perfectionné Gariel, permet- tant de régler et de mesurer la con- sommation. elles en manquent, il est nécessaire de leur en donner, ce qui se fait au moyen de nourrisseurs. Il en existe de nombreux modèles (fig. 19 et20), dont le plus simple, que l'on peut faci- lement construire soi-même,consiste en une bouteille remplie de sirop épais, bouchée par une toile et
. Bulletin de la Société nationale d'acclimatation de France. Société nationale d'acclimatation de France; Animals; Zoology, Economic; Botany, Economic. L'ABEILLE, SON ÃLEVAGE ET SES PRODUITS. 255. Fig. 19. â Nourris- seur perfectionné Gariel, permet- tant de régler et de mesurer la con- sommation. elles en manquent, il est nécessaire de leur en donner, ce qui se fait au moyen de nourrisseurs. Il en existe de nombreux modèles (fig. 19 et20), dont le plus simple, que l'on peut faci- lement construire soi-même,consiste en une bouteille remplie de sirop épais, bouchée par une toile et renversée sur une assiette. Le tout est introduit dans la ruche. Quelques apiculteurs se contentent de placer sur les cadres des rondelles décou- pées dans un pain de sucre. L'humidité de la ruche les détrempe suffisamment. Dans tous les cas, les Abeilles emmagasinent la nourriture donnée dans les cellules où elles la reprennent au fur et à mesure des be- soins. Ce nourrissement est continué jusqu'à ce que les fleurs offrent aux Abeilles une ré- colte suffisante ; il est dit spéculatif parce qu'il active la ponte et permet d'obtenir une nombreuse population-pour le moment de la grande miellée, époque oti les fleurs donnent la quantité maximum de nectar. Il faut des ruches fortes, car il est établi qu'une ruche de qua- rante mille Abeilles par exemple, récolte beaucoup plus que deux ruches de vingt mille chacune. Aussi quand malgré le nourrisse- ment, on a encore des colonies peu nombreuses, on a tout avantage à en réunir deux ou plusieurs dans une même ruche, opération facile avec la fumée. En mai, au milieu d'une belle journée, heure à laquelle les vieilles ouvrières, les plus méchantes as- p^ ;go. â Ne sure-t-on, sont dehors, on fait une nouvelle visite. Si les cellules de mâles sont nombreusesi on les enlève pour n'en laisser que quelques centaines, sinon il faudrait plus
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