Saint-Pierre de Rome : histoire de la basilique vaticane et du culte du tombeau de Saint Pierre . nte, toujours sanctifiante, toujours conquérantede lÉglise; et lon marche encore, béni à chaque pas par les mains deces pontifes dont les tombeaux fastueux, signes permanents de leur antiquepuissance, sont comme les anneaux de cette chaîne ikhi interrompue qui,de saint Pierre, le premier pape, sallonge à travers les âges, pour ajjoutirà Léon XIII, glorieusement régnant. Partout, quelle splendeur de marbre !quelle richesse de mosaïque! Aussi lorsque, après cette longue marcheau milieu de merveilles


Saint-Pierre de Rome : histoire de la basilique vaticane et du culte du tombeau de Saint Pierre . nte, toujours sanctifiante, toujours conquérantede lÉglise; et lon marche encore, béni à chaque pas par les mains deces pontifes dont les tombeaux fastueux, signes permanents de leur antiquepuissance, sont comme les anneaux de cette chaîne ikhi interrompue qui,de saint Pierre, le premier pape, sallonge à travers les âges, pour ajjoutirà Léon XIII, glorieusement régnant. Partout, quelle splendeur de marbre !quelle richesse de mosaïque! Aussi lorsque, après cette longue marcheau milieu de merveilles, on arrive sous la coupole; lorsquon peut, enfin,embrasser dun regard sa prodigieuse hauteur et limmensité des nefsque lon a parcourues, lenthousiasme, longtemps contenu, éclate commeune salve joyeuse après une conquête. II ne fera que grandir. A rencontrede tant dédifices qui, une fois vus, ne produisent plus de nouvelle impres-sion, car ils ont tout dit deux-mêmes à la première visite, Saint-Pierreménage toujours à ses amis dagréables surprises. Pins on y va, plus on. LA liAjlMOUE VATICANE 301 veut y aller. Cette Basilique est une enchanteresse : elle attire, elle séduit,et lon devient véritablement de ses pierres. Taino lui-même, malgré son antipathie première, na pas pu résisterau charme de la sirène; après de noinhreuses visites, il écrit : « Saint-Pierre est orné, mais sans excès, grand sans être énorme, majestueuxsans être accablant. On jouit des rondeurs simples des voûtes et de lacoupole, de leur ampleur et de leur solidité, de leur richesse et de leurforce. Ces caissons dorés qui brodent la voûte, ces anges de marbre assissur les courbures, ce superlte baldaquin de bronze sur ses colonnes torses,ces pompeux mausolées des papes, forment un ensemble unique; nu najamais oiïerl une plus belle fête païenne à un Dieu clirétien. » Fête païenne ! le mot est dur, lorsquun pense aux fondateurs de cetemple, les vicai


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