Traité des playes de tête . A chapitre IL 21 A légard des accidents, plus ils font con-Cderables, plus il y a de danger pour leBIef-féj fur tout, s il fè trouve dans un lieu, oùlair ne foit pas favorable5 car lair nelt paségalement bon par tout à ceux, qui ont detelles bleffures^ à Avignon par iexempîe, lesplayes detêtegueriffent plus facilement quàParis, & elles ont un meilleurfuccés dans unlieu tranquille , que dans un lieu expofé augrand bruit , & particulièrement à celui desarmes à feu. Pour ce qui eft de la faifon, les playes detête gueriffent plus difficilement dans le fortde rhyvery dan


Traité des playes de tête . A chapitre IL 21 A légard des accidents, plus ils font con-Cderables, plus il y a de danger pour leBIef-féj fur tout, s il fè trouve dans un lieu, oùlair ne foit pas favorable5 car lair nelt paségalement bon par tout à ceux, qui ont detelles bleffures^ à Avignon par iexempîe, lesplayes detêtegueriffent plus facilement quàParis, & elles ont un meilleurfuccés dans unlieu tranquille , que dans un lieu expofé augrand bruit , & particulièrement à celui desarmes à feu. Pour ce qui eft de la faifon, les playes detête gueriffent plus difficilement dans le fortde rhyvery dans un temstropfec, & lorfqueles vents du midy fouflent^ que dans une fai-fon un peu chaude , & humide , ç!ell à diretempérée-. CHA- XI Traité des playes de Tête CHAPITRE I 1 J. Dans lequel on tâche à demdnftrer, que p/u- fieurs fignes des fraHures du crâne rap» portés par les j4utheurs comme fignes certains ne font que des con- jeBures. DR tous les fignes dianoftiquescydeflusénoncez pour connoître les fractures ducrâne, il ny a> que ceux,que lon tire desfens , qui (oient certains ^ à ï égard des li-gnes tirez des accidents , par exemple : Silebleffé eft tombé du coup comme un hom-me mort y s il lui eft forti du fang par lenez , ou par la bouche , ou par les oreilles ysil a perdu la voix,la connoiffance, la mé-moire , & le jugement, s*il fe plaint dunepefanteur de tête ^ & fi à tous ces fignes ileft furvenu des naufées , lé vomiffement ,la fièvre , & Taffoûpiffement s je dis , queces accidents narrivent, que parcequeladu-re-mere eft irritée- Pour prouver ce que javance, je vais ra-porter plufieurs obfervations , qui feront con-noître Chapitre 1 Ih 23 noicre^que ces accide


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