Mémoires de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique . tantplus équivoques que plufîeurs obfervateurs très-exads& très-verfés dans lufage du microfcope, n^ont jamaisvoulu y acquiefçer; & dans le nombre de ces obfer-vateurs nous citons feu notre confrère M. TurbervilleNeedham. D^ailleurs, ce quon aobfervédans le Voîvox, dansloignon de Jacinthe &c. dans lefquels on penfe avoirvu une fucceffion de plufîeurs générations futures, neprouve rien à l^égard des germes préexiftans ; car cefont àes êtres organiques qui peuvent pofféder les deuxmanières de fe reproduire, f
Mémoires de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique . tantplus équivoques que plufîeurs obfervateurs très-exads& très-verfés dans lufage du microfcope, n^ont jamaisvoulu y acquiefçer; & dans le nombre de ces obfer-vateurs nous citons feu notre confrère M. TurbervilleNeedham. D^ailleurs, ce quon aobfervédans le Voîvox, dansloignon de Jacinthe &c. dans lefquels on penfe avoirvu une fucceffion de plufîeurs générations futures, neprouve rien à l^égard des germes préexiftans ; car cefont àes êtres organiques qui peuvent pofféder les deuxmanières de fe reproduire, favoir : par les deux fexes& par divifion ou bouture; donc cette dernière ma-nière peut facilement être la caufe de ces apparitionslîngulieres. F I K RECHERCHES S U R L A question: Si lefon des Cloches^ pendant les orages, faitéclater la foudre, en la faifant defcendre furle clocher^ dès que la nuée chargée de matiere électrique, ejl au-dejfus de lendroit oùVbnfonne, Par m. xAbbé NEEDHAM. Lues à la Séance du %o Novembre tySt. Tome IV. H. R E C H E R C H SUR LA Q U E S T I O N: Si le fin des cloches , pendant les orages, fait éclaterla foudre en lafaifànt defccndrefur le clocher, dès quela nuée chargée de matière ékdrique, ejî au-dejfus deVendroit bu lon fonne. ::SSrS^ ?H j E célèbre Hume, connu comme philofophe plu-tôt en mal quen bien , eft forcé , malgré fon génie fcep-tique , cTavouer que ceux qui prétendent défabufer leshommes de certains préjugés, peuvent être quelque-fois de très-bons raifonneurs , mais quon ne peutfouvent les regarder comme de bons Citoyens, m debons Politiques. En effet, eft il une . opinion innocente, ou mêmeutile j pour peu quelle tient dire<ftement ou indire£le-ment à la morale du peuple , que certains efprits maltournés naient relégués dans la clalTe des préjugés?On ne fait que trop , que ceft là la manie du fiecle,& quen élaguant, comme ils prétendent , une forêt deces préjugés f
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