Études physiologiques sur les animalcules des infusions végétales, comparés aux organes élémentaires des végétaux . nsi,les compter, et, quand les unions venaient à cesser , apprécier lesquels dentre euxavaient perdu ou gagné à ces communications intimes. Dans tout ce que nous venons de dire sur laccouplement, les animalcules qui se sont unisavaient tous la même origine, cest-à-dire quils provenaient delà même infusion, et étaient,selon nous, de la même espèce, quelque différentes que pussent être leurs formes. Mais, en mêlantensemble des infusions différentes, nous navons jamais reconnu dunio


Études physiologiques sur les animalcules des infusions végétales, comparés aux organes élémentaires des végétaux . nsi,les compter, et, quand les unions venaient à cesser , apprécier lesquels dentre euxavaient perdu ou gagné à ces communications intimes. Dans tout ce que nous venons de dire sur laccouplement, les animalcules qui se sont unisavaient tous la même origine, cest-à-dire quils provenaient delà même infusion, et étaient,selon nous, de la même espèce, quelque différentes que pussent être leurs formes. Mais, en mêlantensemble des infusions différentes, nous navons jamais reconnu dunion entre des individusqui navaient pas la même origine. Si la possibilité dun tel rapprochement a lieu, nous navonspu le constater dans aucun cas. Des animalcules, puisés à deux sources et mêlés ensemble ,nous ont, au contraire, paru fort effarouchés de se trouver ainsi confondus, et lindiquer par descourses rapides et irrégulières, dans tous les sens, au milieu de la goutte deau du porte-objet. Toujours est-il que tout ce que le microscope vient de nous dévoiler sur lacte de laccouple-. _ 44 — ment chez ces inflniment petits de léchelle des êtres animés, nous permet dénoncer sur leurfécondation une opinion qui na rien dhypothétique; car, dans tous les cas que nous avonsexaminés, cette fécondation se réduit à la transmission dun certain nombre de germes,lesquels déjà portés, pendant un certain temps, par celui qui joue le rôle de mâle, sont déposésdans le ventre de celui qui représente la femelle, et à laquelle est conflée une nouvellegestation dune partie , quelquefois même de la presque totalité de la jeune couvée quil adéjà nourrie jusque-là dans ses flancs. Or, si lon suit encore plus loin lexpérience, on finit par acquérir la certitude que la nou-velle mère les adopte presque toujours, en les associant à sa propre existence ; et, choseremarquable , il nest pas rare , quelque temps après, et quand ces germes o


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