Le Monde moderne . sa possession, si nosdroits les gênent si cruellement, sils insistentpour les racheter, pourquoi nengagerions-nous pasla conversation? Et sils parlent de compensation,nallons pas chercher bien loin ; Les iles anglo-normandes sont (ont près de lalrance. LAngleterre, à Touesl, la France, à lest, et leSiam. resserré entre les deux puissances euro- voisin. Des 1X61. nous lui abandonnions les pivinces cambodgiennes d.^ngkor et de manière de merci, le Siam profita, en ISS3, dinotre lutte contre lAnnam et la Chine, pour pous-ser ses postes vers lest. Luang-Prabang fui


Le Monde moderne . sa possession, si nosdroits les gênent si cruellement, sils insistentpour les racheter, pourquoi nengagerions-nous pasla conversation? Et sils parlent de compensation,nallons pas chercher bien loin ; Les iles anglo-normandes sont (ont près de lalrance. LAngleterre, à Touesl, la France, à lest, et leSiam. resserré entre les deux puissances euro- voisin. Des 1X61. nous lui abandonnions les pivinces cambodgiennes d.^ngkor et de manière de merci, le Siam profita, en ISS3, dinotre lutte contre lAnnam et la Chine, pour pous-ser ses postes vers lest. Luang-Prabang fui oc-cupé ; le Mékong, franchi ; sur la rive gauche, desdistricts annamites et tonkinois envahis. Laccordde 1889, signé par M. Pavie, vice-consul à LuangPrabang, narrêta pas linvasion siamoise. En 18!> Siam avait des postes A Slung-Ti-eng, sur le Mé-kong, tout près de la frontière nord du ;à Attopcu; enlre Ai-Lao et Cam-Lo, à 10 liil-mètres de Hué, capitale de : .i Tinni-. M un m; F, SIAMOIS — pécnnes, se partagent la ])éninsulc indo-chinoise. LAngleterre, en trois fois : 1826, 1852, 1885, aconquis lempire birman. La France, en 1852 et1867, enleva à lAnnam la Cochinchinc; de à 1885, occupa, malgré la Chine, le Tonkin; en1884, imposa son protectorat i lAnnam. Cestainsi quelle devint, après lAngleterre, la voisinedu Siam; pour lune et pour lautre, se posa laquestion des frontières. La frontière anglo-siamoise fut fixée par In con-vention doctobre 1892. Le Siam reconnaissait à les Etats shans de Xieng-Ilong et deXieng-Kheng, qui sont il cheval siu le hautMékong. Ainsi devenaient contigucs lIndo-Chineanglaise et lIndo-C^hine française. Au sud desLiais shans, la rivière Nam-lluoc, allluent duMékong, devait former la frontière, laissant ainsiau Siam Xieng-Sen et Xieng-Kong. Du NaMi-IIuokil la presquîle de Malacca. la frontière suivait laligne de séparation des bassins du Saluneu il duNIénan. Les relation


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