. Souvenirs d'un otage; . el empressement il y a répondu. — il — qui, en vue dun effet d audience, amplifient lesfaits. Il ne lui fût jamais venu à Vesprit de lesprésenter autrement que sans prétention et entoute conscience. Sil est une publication à la-quelle on puisse appliquer le mot si souvent citéde Montaigne : « Ceci est un livre de bonne foi »,cest assurément celle-ci. M. Desson a dit, commeil Va vu {et peul-iHre jugera-t-on que sa visionnétait point lennemie du pittoresque) commeil Va senti, tout ce quil pouvait dire. Les chosesdont Vactuellc divulgation lui a paru capable deprovoquer


. Souvenirs d'un otage; . el empressement il y a répondu. — il — qui, en vue dun effet d audience, amplifient lesfaits. Il ne lui fût jamais venu à Vesprit de lesprésenter autrement que sans prétention et entoute conscience. Sil est une publication à la-quelle on puisse appliquer le mot si souvent citéde Montaigne : « Ceci est un livre de bonne foi »,cest assurément celle-ci. M. Desson a dit, commeil Va vu {et peul-iHre jugera-t-on que sa visionnétait point lennemie du pittoresque) commeil Va senti, tout ce quil pouvait dire. Les chosesdont Vactuellc divulgation lui a paru capable deprovoquer ce que la perfidie allemande-ose appe-ler des représailles et dattirer de nouvelles persé-cutions sur les régions envahies, il les a patrioti-quement tues. Ainsi sexpliquent certaines lacu-nes de ce récit. Ces lacunes disparaîtront un lecteur les comblera aujourdhui par un actede foi envers la France et damour pour nos frèresencore sous le joug. Serge Basset. PREMIERE PARTIEDE HIRSON A RASTATT. M™e Desson Si je me suis décidé à recueillir quelques épiso-iles de mes onze mois de captivité, ce nest pointdans une pensée de vanité, mais pour apporterma modeste contribution à lhistoire anecdotiquede loccupation allemande. Cest aussi pour rendrehommage au courage et au patriotisme de mescompagnons. Certes, à trop dindices et bien avant ce fatalmois de juillet 1914, javais eu la sensation que laguerre approchait. Mais, même la veille de lamobilisation, je naurais pu mimaginer à quellessurprenantes aventures le Destin me ré formé le dessein de passer mes vacances,comme les années précédentes, à Saint-Jean-de-Luz. Et le i août je déjeunais chez moi en medemandant si les événements me permettraient,de partir, quand on mapporta un télégramme dema fille, Mme Jean-Marie Desson. Elle habitaitTergnier, dans lAisne. Elle y exploite, avec mongendre, le grand hôtel Jean-Marie, bien connu detous ceux qui fréquentent la région.


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