. Bruxelles à travers les âges . ignation. Et sous le nouveau deuil qui laccablait, supportant fièrement lesdeux morts qui se succédaient à trois mois dintervalle et lui enlevaient un époux etune fille adorés, elle restait debout, avec lorgueil de lhéroïsme qui ne faiblit pas. Quand lagonisante poussa le dernier soupir, le roi dit, les larmes dans la voix :« Sa mort a été sainte comme sa vie. » Ces mots devaient être repris par le pèreDeschamps, dans loraison funèbre de la reine quil prononça à Sainte-Gudule etpeuvent être tenus pour le résumé et lépigraphe de la vie de cette princesseétrang
. Bruxelles à travers les âges . ignation. Et sous le nouveau deuil qui laccablait, supportant fièrement lesdeux morts qui se succédaient à trois mois dintervalle et lui enlevaient un époux etune fille adorés, elle restait debout, avec lorgueil de lhéroïsme qui ne faiblit pas. Quand lagonisante poussa le dernier soupir, le roi dit, les larmes dans la voix :« Sa mort a été sainte comme sa vie. » Ces mots devaient être repris par le pèreDeschamps, dans loraison funèbre de la reine quil prononça à Sainte-Gudule etpeuvent être tenus pour le résumé et lépigraphe de la vie de cette princesseétrangère, devenue lune des plus aimées et lune des plus regrettées de nos sœursbelges. Quelques instants avant de séteindre, la reine avait murmuré ces paroles : « Il nenous reste que la résignation. » Ayant reçu les sacrements, comme elle voyait autourdelle tout le monde en pleurs, elle ajouta : Jai voulu être prête à partir, mais je nedésespère pas. Consolez-vous, je me sens encore de la vie. *>. Vue extérieure de léglise des Saints-Michel et Gudule pour le service funèbre de S. M. la reine le 24 octobre ès la lithographie de V. Dedoncker, communiquée par M. J. Géruzet.
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