. Les Français peints par eux-mêmes . LÉLÈVE DU CONSERVATOIRE L. COUAILHAC. i quelquefois, vers lesdix heures du matin,vous avez ilàné du côtéde la rue du Faubourg-Poissonnière (cela peutarriver i tout le mon-de), vous avez incontes-talilcnient rencontré,entre les rues liiclieret de lEchiquier, unbataillon de jeunes fil-les appartenant à lagent troltc-nienu dont a parlé le bon la Fontaine. —Toutes, les couiles serrés au corps, lair empressé, lenez au vent, toutes portant sous le bras un solfège deRodolphe ou un volume dépareillé du répertoire de laComédie-Française, elles se dirigeaient vers u
. Les Français peints par eux-mêmes . LÉLÈVE DU CONSERVATOIRE L. COUAILHAC. i quelquefois, vers lesdix heures du matin,vous avez ilàné du côtéde la rue du Faubourg-Poissonnière (cela peutarriver i tout le mon-de), vous avez incontes-talilcnient rencontré,entre les rues liiclieret de lEchiquier, unbataillon de jeunes fil-les appartenant à lagent troltc-nienu dont a parlé le bon la Fontaine. —Toutes, les couiles serrés au corps, lair empressé, lenez au vent, toutes portant sous le bras un solfège deRodolphe ou un volume dépareillé du répertoire de laComédie-Française, elles se dirigeaient vers un édificesans prétention, dont la porte souvre presque au coinde la rue Dergérc. Vous vous êtes peut-être souvent demandé ce que pou-vaient être ces jeunes filles; et cependant, si vous aviezété observateur par goût, ou, ce qui est un peu pli!^triste, par état; si vous les aviez examinées avec atten-tion, peut-être quelque signe indicateur Kt-il venu vousrévéler leur position sociale. Le voulez-vous? prenez place avec moi sur le trottoirq
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