L'illustration : journal universel . our faire venir un médecin, on se ruineravolontiers pour faire dire des messes pour le défunt. veillée funéraire auprès du lit d un mort offre aussi, ens;,,, r p ;:uo,i !is :es quel on chercherait vainemenlail-leurs. Comme il y aun&ai-eaJenpourlesnocus, un rimeurI rlefe) Hes joyeuses,de n ême il j a palérer diseur de priè-re, poui prier àuprèsdu cercueil. Celui-ci estaussi un poète,un improvisateur. Il sait approprier les anciennes prières LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. rimées au caractère et à la position du défunt. Dans cessombres poésies


L'illustration : journal universel . our faire venir un médecin, on se ruineravolontiers pour faire dire des messes pour le défunt. veillée funéraire auprès du lit d un mort offre aussi, ens;,,, r p ;:uo,i !is :es quel on chercherait vainemenlail-leurs. Comme il y aun&ai-eaJenpourlesnocus, un rimeurI rlefe) Hes joyeuses,de n ême il j a palérer diseur de priè-re, poui prier àuprèsdu cercueil. Celui-ci estaussi un poète,un improvisateur. Il sait approprier les anciennes prières LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. rimées au caractère et à la position du défunt. Dans cessombres poésies auxquelles se prête singulièrement lidiomebreton, il ya quelquefois des hardiesses et des images étran- ges. Souvent on prête la parole au mort lui-même , qui. dufond de sa bière , adresse aux vivants des cris de douleuret des recommandations austères « Cest Jésus, dit une de ces prières (1), qui ma trans-porté pour vous réveiller de votre assoupissement : unissezvos prières aux prières des â ( La Neuvaine. ) « Priez, parents ; priez , a-mis, car les enfants ne le fontpas. Cher amis , priez, car lesenfants sont bien ingrats. « Un drap blanc, cinq plan-ches, un oreiller de paille sousla tête, cinq pieds de terre par-dessus : voila les biens de cemonde-ci. « Peut-être votre père, votromère; peut-être votre frère,votre sœur sont-ils brûlés dansle purgatoire I — Là , courbés à genoux ,flammes en haut, flammes enbas, ils crient vers vous : Desprières ! des prières I » Leffet do ces poésies , diteson face dun cercueil, dunevoix solennelle et triste, quitient le milieu entre lo chantet la déclamation , est extraor-dinaire. Ce sont des larmes ,des sanglots, des gémissementsétouffés. Mais à peino la torreest-elle retombée sur la bièredu mort, que vous voyez re-paraître linsouciance du Bre-ton avec son goût pour les émo-tions bruyantes. Les enterre-ments, comme les baptêmes,comme les noces, sont locca-sion de banquets


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