Histoire du costume antique d'après des études sur le modèle vivant . des hommes (hors texte, pi. m). Dans lasalle de lHémicycle, où le jour tombe den haut, lerepli nimbé dor, soulevé au-dessus de la figure, lui faisaitune brillante auréole, en même temps que la lumièrefiltrait à travers le rouge de létoffe et augmentait encorelimpression dune apparition nnthologique. Une couleur aussi éclatante, surtout avec des bandesdor, ne permet guère de penser, en effet, aux damesgrecques de lépoque classique. Tels pouvaient être les« péploi de pourpre marine » que les Nymphes tissaient,dans leur grotte


Histoire du costume antique d'après des études sur le modèle vivant . des hommes (hors texte, pi. m). Dans lasalle de lHémicycle, où le jour tombe den haut, lerepli nimbé dor, soulevé au-dessus de la figure, lui faisaitune brillante auréole, en même temps que la lumièrefiltrait à travers le rouge de létoffe et augmentait encorelimpression dune apparition nnthologique. Une couleur aussi éclatante, surtout avec des bandesdor, ne permet guère de penser, en effet, aux damesgrecques de lépoque classique. Tels pouvaient être les« péploi de pourpre marine » que les Nymphes tissaient,dans leur grotte dIthaque, sur de « longs métiers depierre ». Pindare fait briller lor sur le péplos de Mnémo-syne, la mère des Muses - ; Euripide nous montre aussiClytemnestre, dans son costume royal, vêtue détoffes« tramées dor ? », ce qui saccorde bien dxec la techniquede notre étoffe de lInde, où la bande dor est justementtissée à même la trame. ? HoMÈRii, Odvsu-e, XHl, , I^tliiniqucs, \I, lù KiiMDi:, Orisie, 8.( LE PÉPLOS DE FEMME AVEC REPLISur le modèle vivant. LE PEPLOS DES FEMMES GRECQUES I75 4. — LE PÉPLOS-OUVERT, AVEC LONG REPLI ET CEINTURE Lorsque le péplos-umert à long repli était dans saposition ordinaire, la femme qui le portait pouvait, parune modification toute naturelle, être amenée à en serrerles deux épaisseurs autour de sa taille à laide duneceinture. Cétait un moyen de restreindre le flottementexagéré de la double draperie. Lajustement prenait parlà de lanalogie avec celui de la tunique ; mais cette fausseapparence, qui se produisait surtout dans les poses tran-quilles, ne saurait justifier le nom de « double khiton »,employé quelquefois par les archéologues, sans plus deraison que lexpression antique de « tunique fendue ». Lusage de la ceinture, posée de la sorte, est fréquem-ment adoptée par les artistes ; les exemples en sont mul-tiples et variés. Sur un vase attique, dont les peintur


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