. Histoire naturelle des oiseaux . provinces de France •, cepen-dant jai remarqué qu il y en avoit beau-coup moins en hiver quen été , cequi me fait croire que plufieurs quittentîe pays , pour aller paffer ailleurs lamauvaife faifon. Jai fait élever plufieurs de ces oi-feaux dans de grandes volières, ils font,comme Je lai dit, dun très-beau blancpendant le premier mois de leur vie,après quoi les plumes du dos deviennentrouflatres & brunes en peu de Jours:ils font robuftes & aifés à nourrir , ilsmangent la viande crue quon leur pré-fente , à quinze jours ou trois iêmainesdâge 5 ils connoiffent
. Histoire naturelle des oiseaux . provinces de France •, cepen-dant jai remarqué qu il y en avoit beau-coup moins en hiver quen été , cequi me fait croire que plufieurs quittentîe pays , pour aller paffer ailleurs lamauvaife faifon. Jai fait élever plufieurs de ces oi-feaux dans de grandes volières, ils font,comme Je lai dit, dun très-beau blancpendant le premier mois de leur vie,après quoi les plumes du dos deviennentrouflatres & brunes en peu de Jours:ils font robuftes & aifés à nourrir , ilsmangent la viande crue quon leur pré-fente , à quinze jours ou trois iêmainesdâge 5 ils connoiffent bientôt la perfonnequi les foigne , & sapprivoifent affezpour ne jamais lofFenfer : ils font en-tendre leur voix de très-bonne heure,& quoiquenfermés, ils répètent le mêmecri quils font en liberté : jen aï vuséchapper & revenir deux-mêmes à lavolière,après un jour ou deux dabfence,& peut-être dabftinencc forcée. r«J Itoltf Sloane, Uxtidiu page 2J4. Tam^.ir. ^e. é^4,. LA CRESSERELLB . ât la Crejférelle. j y Je ne connoîs point de variétés danscette efpèce que quelques individus quiont la tête & les deux plumes du milieude la queue grifes , tels qu ils nousfont repréfentés par M. Frifch ( PlancheLxxxvjf mais M. Salerne fait mentiondune crefferelle jaune qui fe trouve enSologne, & dont les œufs font de cettemême couleur jaune, ce Cette creflerelle,dit-il, eft rare, & quelquefois elle feccbat généreufement contre le Jean-Ie-ccblanc, qui, quoique le plus fort, eft cefouvent obligé de lui céder: on les acevus, ajoute-t-il, saccrocher enfemble en ceTair, & tomber de la forte par terrée*comme une motte ou une pierre : m cefait me paroît bien fufpedt, car Toileaiijean-le-blanc eft non-feulement très-fupé-rieur à la crefferelle par la force ^ mais ila le vol & toutes les allures (i différentes,qu ils ne doivent guère fe rencontrer.
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