. Lettres, mémoires et négociations de monsieur le comte d'Estrades, ambassadeur de Sa Majesté Très-Chrétienne auprès de leurs hautes puissances messeigneurs les Etats généraux des Provinces Unies de Paris-Bas, pendant les années 1663 jusques 1668 inclus . LETTRES. MEMOIRES E T NEGOCIATIONS D U COMTE DESTRADES> Amballâdcur de Sa Majefté Très-Chré-tienne, auprès de Mcffieurs les EtatsGénéraux des Provinces-Uniesdu Païs-Bas. LETTREVu Roi au Comte àEJlrades. Le I. yanvier 1666. Ai vu la dépêche que vous avez fai-te à Lionne le 24. de lautre mois,dont le principal point regarde laf-faire de Dan
. Lettres, mémoires et négociations de monsieur le comte d'Estrades, ambassadeur de Sa Majesté Très-Chrétienne auprès de leurs hautes puissances messeigneurs les Etats généraux des Provinces Unies de Paris-Bas, pendant les années 1663 jusques 1668 inclus . LETTRES. MEMOIRES E T NEGOCIATIONS D U COMTE DESTRADES> Amballâdcur de Sa Majefté Très-Chré-tienne, auprès de Mcffieurs les EtatsGénéraux des Provinces-Uniesdu Païs-Bas. LETTREVu Roi au Comte àEJlrades. Le I. yanvier 1666. Ai vu la dépêche que vous avez fai-te à Lionne le 24. de lautre mois,dont le principal point regarde laf-faire de Dannemarc, & a dire vraiccft la plus importante qui foit au-jourdhui fur le ïapis,& en laquelle je crains bien. % Lettres^ Mémoires^ &c* que les Etats ne fafTent une faute irréparable ,cfont ils ayerit fujet de fe repentir long-tefnsi caril ne sagit pas feulement de gagner ledit Roi ,& davoir ies forces dans notre parti, ce quiferoit toujours un avantage indHmable , maisil eft queftion auffi dempêcher quil ne les joigneà celles dAngleterre , ce qui feroit dun préju-dice infinijô^ pour la chofe en foi & pour les fui-tes, fi la Mer Baltique nousétoitfermé quavec trop de fondement, puis que depuisdeux jours feulement , lors que )e penfois cetteaffaire fi bien acheminée quelle ne pouvoit plusmanquer à fc conclurre ^ & que je croyois mêmelEledeur de Brandebourg & fes Minières fortfatisfaits de mes foins, des vôtres y & des effetsquils avoient commencez de produire par lesgrandes offres quon leur faifoit à la Haye , leKefident dudit Roi mefl venu déclarer deuxchofes , lune que lon nalloit point au but,quece nétoient quamufcmens, que lon ne pre-noit
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