. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. et profond. â Pédoncule : court et bien nourri, rigide, vert herbacé, inséré dans une vaste cavité. â Point pistillaire : petit, enfoncé. â Peau : mince, légèrement transparente et d'un beau rouge vif. â Chair : jaune blanchâtre, molle et filamenteuse. â Eau : très-abondante, incolore, peu sucrée, sensiblement acidulée. â â Noyau : petit ou moyen, ovoïde-ar- rondi, bombé, ayant l'arête dorsale des plus
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. et profond. â Pédoncule : court et bien nourri, rigide, vert herbacé, inséré dans une vaste cavité. â Point pistillaire : petit, enfoncé. â Peau : mince, légèrement transparente et d'un beau rouge vif. â Chair : jaune blanchâtre, molle et filamenteuse. â Eau : très-abondante, incolore, peu sucrée, sensiblement acidulée. â â Noyau : petit ou moyen, ovoïde-ar- rondi, bombé, ayant l'arête dorsale des plus saillantes. Maturité. â Commencement de juillet. Qualité. â Deuxième. Historique. â En 1846 je signalais pour la première fois cette variété ( Catalogue., p. 15), dont mon ami le docteur Bretonneau, de Tours, m'avait envoyé quelques greffes au mois de mars 18M. 11 l'avait rencontrée, inédite, à Bourgueil (Indre-et-Loire) ou dans les environs de ce lieu. Delà le nom cerise de Bourgueil, sous lequel elle fut d'abord propagée. Mais plus tard (1850, Revue horticole, p. 306) on l'appela généralement cerise Montmorency de Bourgueil, parce motif qu'on la regardait comme sous-variété de la Montmorency à Longue Queue. Enfin plusieurs pépiniéristes la vendent actuellement sous la dénomination cerise Montmorency-Bretonneau, souvenir de son promoteur. Longtemps elle divisa notre défunt Congrès pomologique, qui ne savait au juste s'il lui fallait la rejeter ou l'accepter. Cependant ses déprédateurs ayant un jour (1868, Procès-Verbaux y pp. 29-30) été les plus nombreux dans l'assemblée, obtinrent sa radiation en affirmantâ dire complètement inexact â qu'elle est identique avec la Montmorency (voir p. 361 la description de cette dernière). Somme toute, la Montmorency- Bretonneau n'a qu'un mérite fort secondaire : celui de plaire infiniment aux amateurs de frui
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