"L'oncle de l'Europe" devant l'objectif caricatural : images anglaises, françaises, italiennes, allemandes, autrichiennes, hollandaises, belges, suisses, espagnoles, portugaises, américaines, etc. . herché lalliance de lAngleterre, tantôt il a ardemment désiré une récon-ciliation avec la Russie. Il a complètement échoué dans toutes ses tenta-tives, parce quil a oublié que la politique est lart de savoir ce quon veutet de vouloir longtemps la même chose. A cette absence desprit de suite est venue sajouter une autre causede faiblesse, infiniment plus grave pour un homme dEtat, nous voulonsdire


"L'oncle de l'Europe" devant l'objectif caricatural : images anglaises, françaises, italiennes, allemandes, autrichiennes, hollandaises, belges, suisses, espagnoles, portugaises, américaines, etc. . herché lalliance de lAngleterre, tantôt il a ardemment désiré une récon-ciliation avec la Russie. Il a complètement échoué dans toutes ses tenta-tives, parce quil a oublié que la politique est lart de savoir ce quon veutet de vouloir longtemps la même chose. A cette absence desprit de suite est venue sajouter une autre causede faiblesse, infiniment plus grave pour un homme dEtat, nous voulonsdire un tempérament impulsif qui ne se donne jamais la peine de mettreen harmonie les moyens à employer avec le but à atteindre. De très bonnefoi, Guillaume II a pu croire quil lui suffirait daccueillir avec la plus par-faite courtoisie quelques Français venus à Berlin et de leur prodiguer desparoles aimables pour opérer, du jour au lendemain, un rapprochementdont les suites auraient eu une importance décisive pour lavenir de lEu-rope. Quelques années plus tard, le même souverain qui sétait flatté defaire oublier à la France le traité de Francfort, en comblant de prévenan-. 280 (LONCLE DE LEUROPE „ces M. Jules Simon et M. Burdeau menaçait notre pays dune déclaration\de guerre immédiate, et cela pour obtenir la réunion dune Conférence(internationale dont le résultat le plus clair a été de mettre en pleine lu-mière lisolement de lAllemagne. Guillaume II na pas réussi à rompre lalliance franco-russe, pas plus^uil ne put empêcher lentente anglo-française. La cause de ces échecs per-sistants nest pas difficile à découvrir. Ce nétaient pas des paroles aima-bles, et encore moins des menaces, qui pouvaient suffire pour décider la(France à renoncer à des amitiés qui étaient pour elle une garantie de sa-Jut. Il eut fallu autre chose que de vagues formules de courtoisie ou de vai-nes tentatives dintimidation pour faciliter une réconciliation


Size: 1302px × 1920px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookauthorgrandcar, bookcentury1900, bookdecade1900, bookyear1906