Le diable amoureux, roman fantastique . envoyer deux centssequins au delà de votre pension. Jaurais craint,ou dentretenir vos désordres, ou de vous y plon-ger par une libéralité mal entendue. Lhonnête LE DIABLE AMOUREUX. 181 écuyer Pimientos est mort depuis huit mois. Etsur dix-huit cents clochers que possède peut-êtreM. le duc de Medina-Sidonia dans toutes les Espa-gnes, il na pas un pouce de terre à lendroitque vous désignez : je le connais parfaitement, etvous aurez rêvé cette ferme et tous ses habitants. â Ah! madame, repris-je, le muletier qui ma-mène a vu cela comme moi. Il a


Le diable amoureux, roman fantastique . envoyer deux centssequins au delà de votre pension. Jaurais craint,ou dentretenir vos désordres, ou de vous y plon-ger par une libéralité mal entendue. Lhonnête LE DIABLE AMOUREUX. 181 écuyer Pimientos est mort depuis huit mois. Etsur dix-huit cents clochers que possède peut-êtreM. le duc de Medina-Sidonia dans toutes les Espa-gnes, il na pas un pouce de terre à lendroitque vous désignez : je le connais parfaitement, etvous aurez rêvé cette ferme et tous ses habitants. â Ah! madame, repris-je, le muletier qui ma-mène a vu cela comme moi. Il a dansé à la noce. » Ma mère ordonne quon fasse venir le muletier,mais il avait dételé en arrivant, sans demanderson salaire. Cette fuite précipitée, qui ne laissait point detraces, jeta ma mèreen quelques soup-çons. Nugnès, dit-elle à un page quitraversait lapparte-ment, allez dire auvénérable don Que-bracuernos que mon ilfils Alvare et moilattendons ici. Cest, poursuivit-elle, un docteur de Salamanque; il a ma con 30. 182 LE DIABLE AMOUREUX. fiance et la mérite : vous pouvez lui donner lavôtre. Il y a dans la fin de votre rêve une particu-larité qui membarrasse; don Quebracuernos con-naît les termes, et définira ces choses beaucoupmieux que moi. Le vénérable docteur ne se fit pas attendre ; ilen imposait, môme avant de parler, par la gravitéde son maintien. Ma mère me fit recommencerdevant lui laveu sincère de mon étourderieetdessuites quelle avait eues. Ilmécoutait avec une at-tention mêlée détonnement et sans minterrom-pre. Lorsque jeus achevé, après sêtre un peurecueilli, il prit la parole en ces termes : Certainement, seigneur Alvare, vous venez dé-chapper au plus grand péril auquel un hommepuisse être exposé par sa faute. Vous avez provo-qué lesprit malin, et lui avez fourni, par une suitedimprudences, tous les déguisements dont il av


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