. Contemplation de la nature . un cri «Ih«îanger qui la menace. De-là ces hiéroglyphes où la prudenteGrue eft repréfentéc comme le fymbole de la vigilance. CeSgrands Oifeaux émigrent dès les premiers froids de les voit pafler alors du fond de lAllemagne en Italie, &pourfuivre lexir marche vers le Midi. Elles nichent dans lesmarais du nord. A peine léducation des Petits efc-elle achevée ^que le temps du départ arrive : ils fe mettent eu route avec leursParens, & font déjà affez forts pour les accompagner dans leurslongues traverfées. Les vrais Oifeaux de paifage émigrent périodiquem
. Contemplation de la nature . un cri «Ih«îanger qui la menace. De-là ces hiéroglyphes où la prudenteGrue eft repréfentéc comme le fymbole de la vigilance. CeSgrands Oifeaux émigrent dès les premiers froids de les voit pafler alors du fond de lAllemagne en Italie, &pourfuivre lexir marche vers le Midi. Elles nichent dans lesmarais du nord. A peine léducation des Petits efc-elle achevée ^que le temps du départ arrive : ils fe mettent eu route avec leursParens, & font déjà affez forts pour les accompagner dans leurslongues traverfées. Les vrais Oifeaux de paifage émigrent périodiquement dans«ne certaine faifon : mais il arrive quelquefois quon obfervede nombreufes migrations dEfpeces fédentaires, foit que descrages violens les chaflTent des lieux quelles habitent, foitquelles viennent à y manquer de fubfiftance. Ce font là desjriigi-ations irrégulicres qui nont lieu que trois à quatre foisclans un fiecle, & dont le Bcc-croifé & le Cafle-noix fowmffeu^4es f^ E LA V A T tf n S. Taré. XL 6^CHAPITRE XIV. L Les Harengs^ E s Harengs émigrent pat grandes troupes dttpôle boréal vers les côtes dAngleterre & de Hol-lande. Ces émigrations ieniblent être occafionéespar les Baleines & autres grands Poiirons queles mers glaciales renferment dans leur feia, &qui pourfuivent Ces Monftres ma-rins en avalent à la fois des tonnes entières. Ilsfuivent fouvent leur proie jufques fur les côtes*dAngleterreou dEcoiTe. Les Harengs multiplientexceffivement , & ils font peut-être de tousles Poilfons ceux qui multiplient le plus. Ils fem-tlent être une manne préparée par la Provi-dence, pour la nourriture dun grand nombre, de PoliFons & dOifeaux de mer. Pour que lEf-/pece des Harengs fe confervât, il falloit quils fulfent fe foullraire à la pourfuite de leurs Eu- nemis* Les Harengs arrivent fur les^ côtes dEcofle &dAngleterre, vers le commencement de nombreufcs légions fe partagent alors enjg^lul
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