Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . situation et commodité du pays pour trouver un lieu propre à édifier ladite nous étions assez, mal pourvus de matériaux, parce (pie dans cette terre il ny avait auc^in arbre pourpouvoir bâtir ; cependant, comme la nécessité ne laisse aucune chose à tenter, qucli[ues-uns des nôtres (; luUl lui qui st liissu lo long de lûlai du iii:U des [if


Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . situation et commodité du pays pour trouver un lieu propre à édifier ladite nous étions assez, mal pourvus de matériaux, parce (pie dans cette terre il ny avait auc^in arbre pourpouvoir bâtir ; cependant, comme la nécessité ne laisse aucune chose à tenter, qucli[ues-uns des nôtres (; luUl lui qui st liissu lo long de lûlai du iii:U des [iflils Iwlirnenls j un (?) l,c» ] fl lus 130 VOYAGELllS MOD^:n^ES. — étant ciilits dans le pavs pour éttulier le lieu el la commodité, et ce que la lorlune et le bonlienr leurvoudraient donner, alors une commodité inespérée a été découverte; car ils trouvèrent sur le rivage desarbres avec leurs racines, comme les trois iiommes Tavaient déclaré. Ces arbres étaient arrivés en (lot-tant, soit de Tartarieou dautre part; car au pays où nous étions il ne croît aucun arbre. De cettecommodité nous fûmes fcrt réjouis, espérant que Dieu nous concéderait davantage sa grâce; car ce. 9 sciilciiibro. — Lii proue du navire élail die^;ve en tiatil, el la poitpe scivililail tiMiir au fund. bois ne nous vint pas seulement à propos pour le bâtiment de la maison, mais pourLrùlcr, et nous nousen sommes entretenus tout lhiver; autrement nons aurions tous ensemble péri de froid. Le 12 septembre, le temps fut calme, et les nôtres allèrent de lautre côté du pays épier sils pour-raient trouver quelque bois en un lien un peu plus proche; mais ils nen trouvèrent aucun. Le 13, le temps fut calme-avec bruine, ce qui nous empêcha de rien faire, parce quil y avaitgrand péril, en temps de brnine, daller par le pays, parce que nous naurions pu voir les cruels ours quinous flairaient, vu quils ont le flair plus que la vue à


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