La grande chronique ancienne et moderne de Hollande, Zelande, VVest-Frise, Vtrecht, Frise, Overyssel & Groeningen, jusques à la fin de l'an 1600 . : ce qui neut ltrndt, pas efté sil leur eut falu combatre, &fai- *re effort à Lemmen, qui avoit lappa-rence deftre plus fort quil neftoit, le iu-geans eftre à leipreuve du canon : le-quel eftoit aflis en ,une platte campagne,où il ny avoit nuls canaux qui ne fullènceftouppéz, diftant de ia ville un quartdheure* Leau qui va à Dclf pane en by-ayfant tout auprès de lun des coftezjà lautre un canal par lequel on entredans le Rhin, & dautre çofté celuy


La grande chronique ancienne et moderne de Hollande, Zelande, VVest-Frise, Vtrecht, Frise, Overyssel & Groeningen, jusques à la fin de l'an 1600 . : ce qui neut ltrndt, pas efté sil leur eut falu combatre, &fai- *re effort à Lemmen, qui avoit lappa-rence deftre plus fort quil neftoit, le iu-geans eftre à leipreuve du canon : le-quel eftoit aflis en ,une platte campagne,où il ny avoit nuls canaux qui ne fullènceftouppéz, diftant de ia ville un quartdheure* Leau qui va à Dclf pane en by-ayfant tout auprès de lun des coftezjà lautre un canal par lequel on entredans le Rhin, & dautre çofté celuy qui; vat à Soeterwoude : le refte dallenvironeftoit bien ayfé à sy retrencher, car il yavoit des arbres afies : les ramparts de ce? Fort eftoyent competemment larges^naisnon fi puiuans, que le canon ne don-nât bien tput outre, bien rhuni djbon-ine palliiîade, de gabions, dartillerie, ÔC[dhommes, Parquoy à parler humaine-menr,(î les Efpagnols lcuflènt bien defen-du,les Proteftâs ny euiîènt point palîe fansextremementgrandeperte,cari/raIoitpaf-fer bien pres,au traicl oie la harquebuic ÔCmoins. >«! eftoit-. ï/74 ti _ r Les advenues du chemin que nous difionss»o/><p«anaguercs eitans recognues,les canaux dei-k Fort de touppés,& lAmiral ayant envoyé le i dOc-Ummm. tobre fur le foir les Capitaines Grenu, Af-. felicrs,& Héri,pour recognoiftre en quellieu pour le mieux ils pourroyenfdretlerleur 6atetie,il ne fut befom dy lin-rention des Efpagnols qui eftoyent au Fort,neftoit pas dy faire mieux que ceux de Soe-ccrvvouds Se autres:fculement firent quel-;que peu de mine pour retirer leur artil-lerie,ce que neantmoins ils ne firent,car ilsiabandonnerétlanuit mefme avec le Fort,auquel y avoit un demi canon portant envi-ron 14 livres de bale,& quelques autres pie-ccs,quils avoyent chargées fur un bateau àfond plat, lequel ils coullerentbas, ou biensenfônfa de foy mefme. Ainfi quitrerentles Efpagnols partie gagnée aux Proteftans,leur lai


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