. Bulletin de la Société botanique de Genève . I! BULLETIN DE LA SOCIETE BOTANIQUE DE (ÎENEVE (40) et dans lequel manquent totalement les éléments conducteurs. 11 nya pas non plus de parenchyme (fig. 29,30). On connaît les intéressantes recherches de Winkler H. (Jahrb. f. , i5, 1908 et spécialement p. 68) sur la production artificielle dunetige à partir dun pétiole {Torenia asiatica L.), lorsque ce pétiole estenraciné et quil doit fonctionner connue système aquifère remplaçantlaxe. On a déjà fait remarquer labsence déléments conducteurs dansle raccord ligneux de ces pétioles prenants
. Bulletin de la Société botanique de Genève . I! BULLETIN DE LA SOCIETE BOTANIQUE DE (ÎENEVE (40) et dans lequel manquent totalement les éléments conducteurs. 11 nya pas non plus de parenchyme (fig. 29,30). On connaît les intéressantes recherches de Winkler H. (Jahrb. f. , i5, 1908 et spécialement p. 68) sur la production artificielle dunetige à partir dun pétiole {Torenia asiatica L.), lorsque ce pétiole estenraciné et quil doit fonctionner connue système aquifère remplaçantlaxe. On a déjà fait remarquer labsence déléments conducteurs dansle raccord ligneux de ces pétioles prenants ; ces observations, combinéesavec celles de Winkleb, montrent clairement comment la structureanatomique interne est sous la dépendance dexcitations (transpirationou action mécanic(ue)^ Dans la tige qui, naturelleuient, ne présente pas de structure parti-culière, le bois est rempli damidon et les tubes criblés périmédullairesparticulièrement nombreux. Voir aussi Chodat. Principes de Botanique. II»^ éd. (1911) Fig-. 27. — Solanum Juciri Mart. — Feuille et portion dinflorescence auxrameaux recourbés et munis de crochets. (Dessin de E. C.) (41) R. CHODAT. LA VEGETATIUM DU PARAGUAY 1^23 Les plantes précédentes qui sont plus ou moins hygrophiles oudes plantes dombre sont parfaitement glabres. Il nen est plus de mêmede la suivante qui vit dans les bosquets ensoleillés du snd et du centredu Paraguay. Le Solanum Ipomœoides Gliod. et Hassl., appartient à un type biolo-gique analogue, mais le caractère liane y est plus accusé par lextrêmeallongement des axes et la forme des feuilles. Cest, en effet, une conver-gence encore inexpliquée que celle que présentent tant de feuilles delianes qui portent des feuilles dutype Convolvulus, Aristolochia,etc., à limbe cordiforme (fig. 31).Notre plante est couverte dunindûment dense et court. Linflo-rescence semble, elle aussi, con-tribuer à accrocher les rameaux,car ses ramifications ont une cu-
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