. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. ages acquis. P iii; 544 I-A Reputatiok. Loin donc, pourfuites infenféesDu frivole Laurier dAuteur;ISallons point livrer nos penféesAu goût incertain dun que notre efprit samnfè 5De ce qua produit notre Mufe,Ne cherchons point un autre lorgueil nous fafTe croire >Ceft moins renoncer à la gloire ,Quaffranchir fon nom du mépris. Maïs hélas î ô mifére extrême !O honte de lefprit humain !Sans cefîe il fe dément lui-même 5La vérité Hnftruit en beau dinutile fuméeTraiter ici la Renommée 5Mon cœur la défend contre
. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. ages acquis. P iii; 544 I-A Reputatiok. Loin donc, pourfuites infenféesDu frivole Laurier dAuteur;ISallons point livrer nos penféesAu goût incertain dun que notre efprit samnfè 5De ce qua produit notre Mufe,Ne cherchons point un autre lorgueil nous fafTe croire >Ceft moins renoncer à la gloire ,Quaffranchir fon nom du mépris. Maïs hélas î ô mifére extrême !O honte de lefprit humain !Sans cefîe il fe dément lui-même 5La vérité Hnftruit en beau dinutile fuméeTraiter ici la Renommée 5Mon cœur la défend contre é la Raifon qui méclaire ,Jaime encore cette chimè vaine que je la voy. i La Réputation. Tôt que de lhumaine foiblejfe ,Des long-tems lu Raifon hjlruit ;S^ U KIN, dont la maie fagejfeTe met au dejfus du lain bruit ,•Toujours jaloux de ma mémoire^Je fens que Vamour de la peut encor que trop fur moi :Cher ami, prête-moi des armesFour me défendre defes U mériter comme toi. S^S. V V 34^ LA COLERE. ODE. FU Y o N s ; japperçois la Colère 5De la Raifcn qui nous éclaire >Son fouffle obfcurcit le flambeau 5Sous fes pas naît la Perfidie 3Dans fa main au crime enhardieBrille un lâcrilége couteau. Fuyons loin 5 ceux quelle envîfageBientôt infedlés de fa rage,Trament cent projets odieux 5Nul obftacle ne les arrête 3Le fer levé , ni la tempête,Ni la voix tonnante des Dieux, La Colère» 347 la Pythie au regard farouche ,Quand lOracle fort de fa bouche,Et que le Dieu ùifit fon cœur,Où le ( ^ ) Coribaiite terribleDans fon plus grand trouble, eft paifîble >Près de leur hideufe fureur. Ceft cette Colère funefte ,Qui jadis a nourri ThieileDu fang dun fils quelle immola;Feftin déteftable & parjure !Et qui furprit plus la NatureQue le Soleil qui recula. Une nuit détruiiît Pergame 5La Colère alluma la flammeQui lanéantit à nos yeux 3Et par le fuccès même fit pafTer la charuëSur des
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