Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . Les vasescontiennent aussi des algues, desracines de joncs et de plantesaquatiques diverses : la source duvolcan est évidemment en com-munication avec le fond des « li-mans » et le lit de la mer; on ditque lors des tempêtes on entendun mugissement continu dans lepuits des montagnes de des fragments de poteriesgrecques et scythiques se trou-vaient en très grande quantitédans les argiles rejetées par les cratères et dans le voisinage immédiat des monticules. Pallas se demande,pour expliquer la présence de ces débris, si les an
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . Les vasescontiennent aussi des algues, desracines de joncs et de plantesaquatiques diverses : la source duvolcan est évidemment en com-munication avec le fond des « li-mans » et le lit de la mer; on ditque lors des tempêtes on entendun mugissement continu dans lepuits des montagnes de des fragments de poteriesgrecques et scythiques se trou-vaient en très grande quantitédans les argiles rejetées par les cratères et dans le voisinage immédiat des monticules. Pallas se demande,pour expliquer la présence de ces débris, si les anciens navaient paslhabitude de jeter des vases et autres objets en offrande aux volcans. Les sources qui distillent le naphte dans la péninsule et sur le versantseptentrional du Caucase de louest, sont alignées aussi dans le mêmesens que les buttes dargile boueuse. La région de formation tertiaire,dont les argiles et les marnes contiennent lhuile précieuse de naphte,sétend sur un espace émergé dau moins 1550 kilomètres carrés et se. Pal C Perron 1 : 25 000 500 mètres. 1 Von liaer, Bulletin de VAcadémie des sciences de Saint-Pétersbourg, tome V, 1805;— 15 .,8 NOUVELLE GÉOGRAPHIE UNIVERSELLE. continue aussi sous les limans. Les eaux du lac de Temrouk contiennentune légère proportion de naphte, ce qui nempêche pas les brochets, lesperches et dautres poissons dy prospérer ; on y pêche aussi beaucoupdécrevisses, qui ont une saveur amère1. Le sol riche en huile na encoreété foré que là où des sources abondantes de naphte se répandaient audehors ou se révélaient par des émanations gazeuses ; mais jusquà main-tenant les résultats nont pas été aussi brillants quon la prétendu quel-quefois. Cest en 1866 que commencèrent les travaux, dans la « Vallée duNaphte » ou Kouda-ko, sur un terrain dont le tzar avait fait présent à lunde ses généraux. Le premier puits donna 9900 litres de pétrole par jour,mais presque toute cette h
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