. La comédie humaine. adameEvangélista. — Mademoiselle nest pas de trop, répondit maîtreMathias en souriant, je vais parler pour elle aussi bienque pour monsieur le comte. II se fit un silence profond pendant lequel chacun,plein dagitation, attendit limprovisation du vieillardivec une indicible curiosité. — Aujourdhui, reprit monsieur Mathias après unepause, la profession de notaire a changé de face. Aujour-dhui, les révolutions politiques influent sur lavenir desfamilles, ce qui narrivait pas autrefois. Autrefois les exis-tences étaient définies et les rangs étaient déterminé — Nous navon


. La comédie humaine. adameEvangélista. — Mademoiselle nest pas de trop, répondit maîtreMathias en souriant, je vais parler pour elle aussi bienque pour monsieur le comte. II se fit un silence profond pendant lequel chacun,plein dagitation, attendit limprovisation du vieillardivec une indicible curiosité. — Aujourdhui, reprit monsieur Mathias après unepause, la profession de notaire a changé de face. Aujour-dhui, les révolutions politiques influent sur lavenir desfamilles, ce qui narrivait pas autrefois. Autrefois les exis-tences étaient définies et les rangs étaient déterminé — Nous navons pas un cours déconomie politique àfaire, mais un contrat de mariage, dit Solonet en laissant LE CONTRAT DE MARIAGE. <y échapper un geste dimpatience et en interrompant levieillard. — Je vous prie de me laisser parler à mon tour, ditle bonhomme. Solonet alla sasseoir sur lottomane en disant à voixbasse à madame Evangélista : — Vous allez connaître ceque nous nommons le — Les notaires sont donc obligés de suivre la marchedes affaires politiques, qui maintenant sont intimementliées aux affaires des particuliers. En voici un les familles nobles avaient des fortunes inébran-lables que les lois de la Révolution ont brisées et que lesystème actuel tend à reconstituer, reprit le vieux notaireen se livrant aussi à la faconde du tabellionaris boa constric-tor (le Boa-Notaire). Par son nom, par ses talents, par safortune, monsieur le comte est appelé à siéger un jour à SCÈNES DE LA VIE PRIVÉE. la chambre élective. Peut-être ses destinées le mèneront-elles à la chambre héréditaire, et nous lui connaissonsassez de moyens pour justifier nos prévisions. Ne parta-gez-vous pas mon opinion, madame? dit-il à la veuve. — Vous avez pressenti mon plus cher espoir, sera pair de France, ou je mourrais dechagrin. — Tout ce qui peut nous acheminer vers ce but?...dit maître Mathia


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