. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. r leffroi des Vainqueurs les Vaincus rafTurésReviennent au combat ; la valeur tourne en rage ;Us frappent, percent tout, ce neft plus quun car- . nage ;îls font litière enfin d^ennemis malTacré FlorilTant Empire ainh changea de face ;Le Roi fut dépouillé ; lEtranger eut fa place» Sur cette révolutionLHiftoire a débité raifons fubtiles. Les Vaincus étoient malhabiles ;Ils ne firent pas bien leur difpofition : Le Vainqueur prudent comme UiifTe (a) (a) Roi dItaque , lun des Capitaines grecs qui décruinreiiïroye, & renommé pour fa pnideu
. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. r leffroi des Vainqueurs les Vaincus rafTurésReviennent au combat ; la valeur tourne en rage ;Us frappent, percent tout, ce neft plus quun car- . nage ;îls font litière enfin d^ennemis malTacré FlorilTant Empire ainh changea de face ;Le Roi fut dépouillé ; lEtranger eut fa place» Sur cette révolutionLHiftoire a débité raifons fubtiles. Les Vaincus étoient malhabiles ;Ils ne firent pas bien leur difpofition : Le Vainqueur prudent comme UiifTe (a) (a) Roi dItaque , lun des Capitaines grecs qui décruinreiiïroye, & renommé pour fa pnideuce, Hiv ï J76 COUVRES DE M. DELA MoTTE , Dans lArmée ennemie avoit des gens à foi ;Ceft de ces gens que vint le défordre & leffroi ;Et cent contes pareils que Dame Hiftoire glifîe ,Et quon croit cependant comme article de Mouches, pas un mot. Pourquoi i Aux grands événemens îl faut de grandes caufcs •Voilà fon ryftême , fort bien :Mais qui fçauroit au vrai les chofes,Yerroit fouvtnt que ce neft riiCiu. Livre I î î. 177 LA BREBIS ET LE BUISSON,FABLE X. V^ CJELQUEs-uns veulent que la Fab!eSoit courte : ils ont raifon ; mais lexcès nen dit trop peu , ne dit pas bien;Laride neft point agré même étoit trop fec ;Je men étonne ; car tout GrecEft grand parleur ; témoin notre Divin Homère;Ces deux Conteurs ne fe refTembient guè par àçs vers fans fin dit quil faut saccorder.\ A lautre allez le demander ; En deux mots il vous expé deux extrémités ne font point de mon goû , ccfl bienfait, la longue rapfodie ;Ne dites rien de trop ; mais aulTi dites Fontaine a bien fait détendreSon laconique fleurit dans Tes vers ; le plus vil Animal^ik éloquent : ceft plaifir de lentendre ;Tout prend des /entimens, des mœurs;Tout converfe ; on y croit être avec Tes femblables^Le précepte à loifîr fe CDule fous Us fleurs ;Sans cela que fervent les Fables ? Hv j|S (Euvrés de m. pE
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