Traité de gynécologie clinique et opératoire . cordons pleins. Les glandes normales sont bien conservées à la surface et on peut lussuivre jusquau milieu du nodule cancéreux (Wyder.) Voies dextension. — A la période ultime de la maladie, lescaractères propres à chaque forme seffacent au milieu des énormeslésions auxquelles aboutit le cancer par son extension. Celle-ci sefait dans plusieurs directions : 1° le vagin, 2° le corps, 5° le tissuconjonctif pelvien et les ligaments larges, 5° les uretères et la vessie,5° le rectum, 6° le péritoine. Lextension au vagin se fait pour ainsi dire demblée d


Traité de gynécologie clinique et opératoire . cordons pleins. Les glandes normales sont bien conservées à la surface et on peut lussuivre jusquau milieu du nodule cancéreux (Wyder.) Voies dextension. — A la période ultime de la maladie, lescaractères propres à chaque forme seffacent au milieu des énormeslésions auxquelles aboutit le cancer par son extension. Celle-ci sefait dans plusieurs directions : 1° le vagin, 2° le corps, 5° le tissuconjonctif pelvien et les ligaments larges, 5° les uretères et la vessie,5° le rectum, 6° le péritoine. Lextension au vagin se fait pour ainsi dire demblée dans la formeque jai appelée liminaire; elle est très rapide dans la forme papillaire;on peut la voir descendre alors jusque près de la vulve (fig. 185). Lenvahissement du corps paraît plus tardif dans la forme papillaire;mais il ne faut pas oublier que sa muqueuse peut alors subir sinonune dégénérescence (Abcl), tout au moins une prolifération inflam- Extension aux tissus voisins. Vagin. Corps utérin. 366 LIVRE Tissu conjonctifpelvien. Fig. 185. Épithélioma du col, forme papilîaire, propagé au vagin. Appareil uri-naire. matoire intense qui la met en état dimminence morbide au point de vue de la propagation. Lecorps est très vite atteintdans la forme cavitaire; ilpeut lêtre demblée dans laforme nodulaire. Parfois, quand on examineun corps envahi par le cancerdu col, on voit une ligne dedémarcation très nette au ni-veau du tissu morbide, lorsmême que celui-ci na laisséau-dessus de lui quunecourte calotte de parenchymeutérin. Le tissu conjonctif pelvienpeut être pris par propagationvenue des culs-de-sac vaginaux du col ou de lutérus; lorgane est alors emprisonné dans une gan-gue, comme si une ma-tière solidifiable avait étécoulée autour de lui : lesligaments larges sont épais-sis et raccourcis, ce quiles rend tout à fait inex-tensibles. Les vaisseaux etnerfs qui traversent letissu cellulaire du petitbassin, et notamment lesb


Size: 1586px × 1575px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1890, booksubjectgynecology, bookyear1